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Les lecteurs ont voix au chapitre

Eau chère Si notre abonnement annuel à l’office des eaux de Beyrouth ne nous semble pas aussi cher, économiser l’eau peut épargner le portefeuille autant que la ressource. Ainsi, pour une consommation d’une moyenne universelle de 130 mètres cubes par foyer nous sommes hors règle et une pénurie d’eau se fait toujours sentir à la fin du mois d’août, nous obligeant, surtout à Beyrouth, à payer plus de dix fois le tarif officiel, en raison du prix imposé par les propriétaires de camions-citernes. Pourtant nos responsables nous avaient promis, avec l’achèvement du barrage de Chabrouh, une quantité qui suffirait pour plusieurs générations. Mais il faut avouer qu’à l instar d’autres pays, nous devons en tout premier faire face au fléau de gaspillage et avoir le réflexe de fermer le robinet dès que l’eau s’écoule directement dans l’évier. Les hommes en se rasant, les enfants en se lavant les dents, celles et ceux qui font la vaisselle, gaspillent souvent de grandes quantités, allant par famille jusqu’à vingt litres pour se rincer la bouche et trente litres pour nettoyer le rasoir, sans oublier les WC qui consomment dix litres d’eau par chasse. Le lavage de la voiture au jet, qui consomme deux à trois cents litres, est à proscrire, ainsi que l’arrosage du jardin, qui ne doit pas être fait avant le soir. Enfin on doit renoncer, dans les banlieues où aucun contrôle n’est exercé, au forage des puits artésiens sous peine de risque de contamination de l’eau potable sous l’effet des égouts. Enfin, à l instar d autres pays, il conviendrait d’installer pour une fois des compteurs pour mieux contrôler la distribution de cet or bleu, qui doit rester la fierté du pays du Cèdre. Nazira A. SABBAGHA Sous d’autres cieux… Les journaux libanais se gargarisent de la nouvelle de la possible inculpation de Olmert pour corruption. Certains vont fêter une «?victoire divine?» et il y aura des feux d’artifice.... On devrait passer cette nouvelle sous silence : il s’agit bien sûr d’une manœuvre politique, mais aussi d’un signe de démocratie et de la preuve que, parfois, il y a une ébauche de justice dans les affaires de corruption des officiels. Bizarre que notre cuvée de dirigeants ne se sentent pas concernés et que «?l’électorat?» ne réagit pas. Dr Maurice KHOURY Verbalisez ! J’ai suivi avec beaucoup d’attention et d’enthousiasme l’information communiquée par les agences de presse, relative aux directives émanant du ministère de l’Intérieur imposant des mesures répressives et des sanctions sévères à tous ceux qui seront portés à transgresser le code de la route. Heureusement, il en était temps?! Mais ces directives seront-elles appliquées sur tout le territoire en l’absence d’un nombre suffisant d’agents sur les routes de la montagne, du littoral et sur les croisements?? Au fait, même en pleine saison d’été, où la circulation est dense sur les routes de la montagne, il est rare de rencontrer un agent motorisé. Je me rappelle avec nostalgie les années 50 et 60 du siècle dernier, lorsque les gendarmes, bien formés moralement et physiquement, faisaient la navette sur les routes de la montagne et celles du littoral, infligeant des amendes, sans exception, à tous ceux qui enfreignaient le code de la route. Ce bon code, quoique ancien, était forcément inculqué au conducteur avant l’obtention du permis de conduire. Il ne suffisait pas d’être un as du volant, le plus important était de se soumettre à la discipline de la conduite. À noter que la seule présence d’un agent donnerait à réfléchir au chauffard. Il n’est pas nécessaire d’avoir inventé la poudre pour connaître le bon résultat que cela donnerait. Croyez-moi, la crainte d’une amende éviterait autant d’accidents que d’infractions. Joseph T. MANUEL Des conclusions à tirer Que le tireur ait agi avec préméditation est en soit tellement grave que l’on ne peut pas, que l’on ne veut pas retenir cette hypothèse. D’ailleurs, «?on?» nous l’a bien expliqué?: c’est un?simple?«?accident?» dû à un «?combattant honnête?» et impulsif ayant agi «?de manière naturelle et instinctive?»… Donc, si l’on comprend bien, c’est que ces miliciens sont lâchés sans contrôle strict, avec une liberté de mouvement à faire pâlir un électron libre… C’est déjà une belle perspective en soi?! Qu’en plus il ait daigné se livrer à la justice parce que sa direction «?n’oblige personne à se rendre aux autorités?» devient une totale hérésie. Que le crime soit justifiable et qu’en plus le châtiment ne soit plus qu’optionnel?! Vive l’État (qu’ils nous promettent) … et le Far West n’a qu’a bien se tenir d’autant plus qu’on tire sur le shérif. Il ne reste plus qu’à souhaiter à mes concitoyens, toutes couleurs confondues et qui tirent sur cette tribune éprise de vérité et de justice, de ne pas croiser inopinément un de ces impulsifs de la gâchette. Ah, à propos, et si on publiait les résultats de l’enquête de Mar Mikhaël?? Dr Daniel MAHFOUD NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Eau chère


Si notre abonnement annuel à l’office des eaux de Beyrouth ne nous semble pas aussi cher, économiser l’eau peut épargner le portefeuille autant que la ressource. Ainsi, pour une consommation d’une moyenne universelle de 130 mètres cubes par foyer nous sommes hors règle et une pénurie d’eau se fait toujours sentir à la fin du mois d’août, nous...