INSOLITE

Manger moins de viande pour combattre le changement climatique Les gens devraient réduire leur consommation de viande afin de lutter à titre personnel contre le changement climatique, a déclaré au journal The Observer l’Indien Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC). Rajendra Pachauri, qui a obtenu avec l’ancien vice-président américain Al Gore le prix Nobel de la paix en 2007 et qui se consacre depuis des décennies à la préservation de l’environnement, estime que les gens devraient commencer à ne manger de la viande qu’une fois par semaine puis y renoncer complètement. Selon l’économiste, le changement de nourriture serait un pas important dans le combat contre le changement climatique car l’élevage de bétail contribue à produire l’effet de serre. «?Au début, renoncez à manger de la viande un jour par semaine, et ensuite cessez graduellement votre consommation?», conseille ce végétarien. «?Ce que je veux souligner, c’est qu’on doit faire des réductions de notre consommation dans chaque secteur de l’économie?», a-t-il ajouté. Un industriel français lègue une partie de sa fortune à ses salariés André Faller, créateur de la marque de lingerie Lou, avait un jour promis de faire «?quelque chose?» pour ses employés. À sa mort en juillet, 300 d’entre eux ont découvert que l’industriel français leur avait légué une partie de sa fortune. M. Faller, également créateur du pantalon extensible Karting, «?avait demandé une liste des salariés au service du personnel en 1993, quand il avait 81 ans?», a raconté à l’AFP Jean-Claude Lemoine, dirigeant de la marque Karting, située près de Grenoble. «?Il avait dit qu’il ferait quelque chose pour eux, mais tout le monde avait oublié. Ça a été une sacrée surprise?!?» a poursuivi M. Lemoine, qui a racheté la société à M. Faller en 2003. André Faller, décédé en juillet à l’âge de 96 ans, et qui n’a pas eu d’enfant, a légué plusieurs centaines de milliers d’euros à ses salariés, selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. «?Avec sa femme Lucienne (décédée en 2004), il les considérait comme leurs fils ou leurs filles. Cela n’avait rien à voir avec les relations habituelles entre salariés et patron?», a expliqué un employé de Karting depuis 20 ans. Environ 300 salariés de Karting, dont la plupart sont aujourd’hui à la retraite, ont touché une part de l’héritage, dont le montant varie mais représente «?plusieurs mois de salaires?» en moyenne, selon M. Lemoine. «?Il y a eu une drôle d’ambiance pendant quelques jours : les salariés de l’époque n’ont pas tous hérité, et parmi ceux qui ont hérité, certains ont touché plus que d’autres, selon des critères propres à M. Faller?», indique M. Lemoine. Le nouveau dirigeant de Karting a craint un moment qu’une fois l’argent empoché, certains employés décident de quitter l’entreprise. «?Le notaire m’a rassuré : certains salariés ont reçu des sommes conséquentes, mais pas suffisamment pour arrêter de travailler. Ils seront obligés de revenir (…) !?» Les loups canadiens se dopent… au saumon Les loups de l’Ouest canadien préfèrent la chair du saumon, pendant la période de frais à l’automne, à celle des chevreuils ou d’autre gibier, indique une étude de leurs habitudes alimentaires. Des chercheurs dans la province de Colombie-Britannique ont examiné les excréments et des touffes de poils de huit meutes de loups pendant une période de quatre ans pour étudier ce qu’ils mangent. Ils ont découvert qu’au printemps et pendant les mois d’été, les loups se nourrissaient principalement de chevreuils. Mais lorsque les saumons du Pacifique reviennent dans les rivières de la région pour se reproduire à l’automne, on constate «?un net changement dans l’alimentation?» des loups, bien qu’il y ait toujours des chevreuils à chasser. Il y a de bonnes raisons à ce goût saisonnier du poisson affiché par les loups, estiment les chercheurs dont l’étude est publiée dans la revue britannique BMC Ecology. «?Il n’est pas rare que les loups subissent des blessures parfois mortelles lorsqu’ils chassent des ongulés?», alors qu’attraper des saumons est moins dangereux et moins fatigant que de poursuivre et d’attaquer des cervidés. «?En outre, le saumon leur fournit une nourriture plus riche en acides gras et plus énergétique?», ajoutent les chercheurs. La pêche présente toutefois un inconvénient potentiel, une éventuelle compétition avec les ours, eux-mêmes grands amateurs de saumon. Les oiseaux, quels hooligans?! Certaines bandes rivales d’oiseaux se comportent comme des supporteurs de football, scandant des chants guerriers lors des affrontements et se réconfortant après une défaite, selon une étude réalisée par une équipe scientifique britannique. «?Tout comme les supporteurs de football réconfortent leurs amis au pub lorsque leur équipe a perdu un match, l’étude montre que les oiseaux se soutiennent mutuellement après les affrontements avec leurs rivaux?», a expliqué un porte-parole du projet de recherche mené avec des Irrisors moqueurs d’Afrique du Sud. «?Les bandes rivales se lancent souvent dans de bruyantes parades vocales similaires à celles que les fans de clubs de football rivaux se renvoient?», a-t-il ajouté. Selon cette étude publiée dans la revue britannique Proceedings of the royal society, les oiseaux se lissent mutuellement les plumes après une situation de stress extrême, comme une défaite face à une bande rivale ou un long combat. Le professeur Andy Radford de l’université de Bristol (sud-ouest de l’Angleterre), auteur de l’étude, a souligné que ce sont les oiseaux occupant une position dominante qui dorlotent leurs subalternes pour leur remonter le moral et les encourager à se ressaisir en vue d’un nouvel affrontement. «?Le lissage des plumes permet de réduire le stress et de renforcer la cohésion du groupe, ce qui est particulièrement important après une défaite?», a-t-il conclu après avoir observé un taux supérieur de cajoleries au sein des groupes entretenant les relations les plus conflictuelles avec leurs voisins. Les Irrisors moqueurs vivent en groupes pouvant compter jusqu’à douze individus dont un couple reproducteur dominant et des subalternes non reproducteurs chargés d’assister le couple dans l’éducation de sa progéniture.