Rechercher
Rechercher

Actualités

Don de 16,6 millions d’euros de l’Italie pour 10 nouveaux projets au Liban

Le comité de pilotage de la Direction générale pour la coopération au développement du ministère italien des Affaires étrangères a approuvé le financement de dix nouveaux projets au Liban d’une valeur de 16,6 millions d’euros dans les secteurs de l’approvisionnement en eau, des soins de santé primaires, du contrôle écologique, du patrimoine culturel et du développement de l’infrastructure, portant la valeur totale des dons alloués dans le cadre de l’engagement italien envers le Liban en 2008 à plus de 24 millions d’euros. Les nouveaux projets, annoncés par l’ambassade d’Italie dans un communiqué, comprennent l’achèvement et l’amélioration des réseaux pour l’approvisionnement en eau dans les régions de Qalamoun, al-Fawar et Koura, des travaux supplémentaires pour la réhabilitation de l’Hôpital gouvernemental de Baabda, la rénovation de Khan el-Ishli dans le vieux centre de Saïda et la conservation du château fort de Chamaa au Liban-Sud, l’acquisition d’un navire de recherche pour le contrôle écologique et le développement marin durable, la réhabilitation de l’infrastructure dans douze villages du Chouf et de Aley, le développement local intégré dans sept municipalités du caza de Tyr, sans compter les cinq millions d’euros accordés au gouvernement libanais pour la reconstruction du camp de Nahr el-Bared et les régions affectées par le conflit au Liban-Nord. Le projet d’approvisionnement en eau (4 millions d’euros) englobe les travaux d’achèvement du réseau pour l’approvisionnement en eau de Qalamoun, le forage d’un puits, la construction d’un réservoir avec la conduite relative à Aïn al-Fawar (Liban-Nord), ainsi que le système d’approvisionnement en eau des villages du Koura (des travaux qui constituent un supplément à un projet actuellement en cours dont le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) assure l’exécution par le biais d’un crédit d’aide de 6 millions d’euros octroyé par le gouvernement italien). Hôpital de Baabda (0,3 million d’euros) : il s’agit de travaux de réaménagement complémentaires à l’Hôpital de Baabda, déjà financé par le biais d’un don séparé de 3 millions d’euros environ. Rénovation de Khan el-Ishli dans le vieux centre de Sidon (1,5 million d’euros) : le programme constitue un complément au financement déjà disponible dans le cadre du crédit italien consacré au patrimoine culturel et au développement urbain. Ce projet s’occupera de la rénovation et de l’équipement du khan historique, d’où la création d’un centre pour le soutien au développement économique local de la vieille ville de Sidon. Le projet de conservation du château fort de Chamaa (0,7 million d’euros) : proposé par la Direction générale des antiquités, le projet se concentrera sur la rénovation et la restauration du château de Chamaa en guise de contribution au développement du secteur touristique au Liban. Le navire de recherche marine (2,3 millions d’euros) : proposé par le Centre national pour la recherche scientifique, le programme comprendra la fourniture d’un navire de recherche (Qana Boat) pour le contrôle environnemental et le développement durable du fond marin. Infrastructure dans les villages du Chouf et de Aley (1,2 million d’euros) : le projet exécutera des travaux d’infrastructure dans 12 villages du Mont-Liban caractérisés par la présence de personnes déplacées durant la guerre civile. Les bénéficiaires seront les villages de Bdadoun, Kahalé, Mansouriet Bhamdoun, Remhala, Chartoun, Kfarmay, Bmaryam, Ras el-Harf, Selfaya, Qayyouli, Chouf el-Wadaya et Chouf el-Harf. Développement local intégré dans le caza de Tyr (1,6 million d’euros) : le projet s’occupera de l’amélioration de la gestion de l’usage de l’eau, de la gestion des déchets et de la sensibilisation des populations locales à l’importance de l’usage durable des ressources et de l’environnement. Reconstruction du camp de Nahr el-Bared (5 millions d’euros) : l’Italie participe au processus de reconstruction du camp de Nahr el-Bared et des régions affectées par le conflit au Liban-Nord avec une contribution de 5 millions d’euros octroyés au gouvernement libanais lors de la conférence de Vienne de juin 2008 (outre la contribution déjà acheminée par le biais de l’Unrwa et du PNUD à cet effet). En considérant les contributions à travers les agences multilatérales et les ONG, la valeur totale de l’assistance italienne aux camps palestiniens et aux municipalités avoisinantes est estimée à 13 millions d’euros. « Les nouveaux fonds, a déclaré l’ambassadeur Gabriele Checchia, constituent une composante supplémentaire, au plan bilatéral, de la réponse concrète de l’Italie dans le cadre de la conférence de Paris de janvier 2007 (Paris III) et de la conférence de Vienne sur la reconstruction du camp de Nahr el-Bared, et s’ajoutent aux autres fonds déjà déboursés par l’Italie par le biais de programmes de coopération bilatéraux, multilatéraux et d’urgence. Tous les projets ont été élaborés avec le gouvernement libanais et seront exécutés soit directement par le gouvernement, soit en étroite collaboration avec les autorités centrales et locales libanaises, dans un esprit de partenariat, et en faveur de toutes les régions et communautés libanaises. » Le gouvernement italien est en train de contribuer d’une manière systématique au processus de reconstruction de l’après-guerre au Liban. Lors de la conférence de Stockholm des pays donateurs, qui s’est tenue en août 2006, l’Italie a octroyé la somme de 30 millions d’euros à laquelle s’ajoute un montant supplémentaire de 120 millions d’euros, alloué dans le cadre de la conférence Paris III. Ces montants sont et seront utilisés pour le financement de projets dans les secteurs du développement local, de l’agriculture, de l’infrastructure, de l’eau et du traitement des eaux usées, de la réhabilitation économique, des services sociaux et éducationnels, de la santé, de l’environnement, des droits de la femme et des enfants, de la sensibilisation aux mines et de l’assistance aux camps palestiniens et aux municipalités avoisinantes, de commun accord avec le gouvernement libanais par le biais du CDR, des ONG italiennes et des agences spécialisées des Nations unies. La contribution de l’Italie au processus de développement mis en place au Liban s’élève à 215 millions d’euros (soit environ 335 millions de dollars), y compris l’assistance ordinaire, les crédits d’aide et les programmes répartis sur plusieurs années.
Le comité de pilotage de la Direction générale pour la coopération au développement du ministère italien des Affaires étrangères a approuvé le financement de dix nouveaux projets au Liban d’une valeur de 16,6 millions d’euros dans les secteurs de l’approvisionnement en eau, des soins de santé primaires, du contrôle écologique, du patrimoine culturel et du...