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CE SOIR À FAQRA Le sixième anniversaire de « Aïshti Magazine » Page réalisée par FIFI ABOU DIB

C’est la guerre des talents ! Dès 16h, cet après-midi, à Faqra, un sérieux affrontement à l’aérosol aura lieu entre les maîtres du street-art invités par Aïshti à l’occasion du 6e anniversaire de son magazine. Ozmo, Bo130, Ivan, TVBOY, artistes italiens dont les cotes atteignent des sommets, rivaliseront avec les Libanais Sibylle Abillamaa, Rosy Abou Rouss, Virgile Achkarian, Michèle Arida, Hala Dabaji, Deborah Farès, Chucrallah Fattouh, Diane Ferjane, Joseph Honein, Maya Husseini, Sally K, Sabine Kassouf, Joe Kesrouani, Fluvio Kodsi, Hala Mouzannar, Jean Marc Nahas, Rasha et Joanna Samhoun. Ce premier festival du graffiti, véritable atelier en plein air et en pleine montagne, se tiendra tous les après-midi jusqu’au 31 août. Il sera clôturé par la « customisation » d’une Austin Mini Cooper que les abonnés de Aïshti Mag auront bientôt une chance de gagner. Sous le slogan « Ready, Design, Go » Aïshti Magazine célèbre son 36e numéro en réaffirmant son credo : faire de Beyrouth une ville phare du design et de la mode. Non, ce n’était pas un catalogue de plus. Chez Aïshti, on croule sous les catalogues et autres press-kits du prêt-à-porter de luxe proposé en rayon. Le premier magazine Aïshti, paru en août-septembre 2002, avait une mission bien définie. Marwan Naaman, rédacteur en chef et concepteur du magazine depuis le numéro 1, parle avec émotion de cet ovni éditorial. Ballotté par la guerre de pays en pays comme la plupart de ses congénères, Naaman se spécialise en psycho et en littérature russe à Miami et San Francisco. « Fact Checker » (vérificateur d’information) dans une publication de San Francisco, il fait ses armes dans tous les services pour finir rédacteur en chef. De retour à Beyrouth, après un bref passage au magazine Executive, il prend en charge Aïshti Magazine dont il cerne le concept avec Tony Salamé. Le PDG de Aïshti est un passionné de design et souhaite un support où la mode est envisagée sous l’angle de l’art. Dès lors, c’est tout le domaine de la création et du voyage qui est abordé dans cette publication luxueuse qui s’engage à la poursuite du neuf dans le monde entier. Naaman poste des correspondants partout. À New York, bien sûr, mais aussi à Londres, à Milan, à Paris et à San Francisco. Sans négliger des adresses plus discrètes dans le domaine de la mode, telles que Prague, Shanghai ou la Corée. Par-dessus tout, la vocation de Aïshti Mag est de mettre Beyrouth en avant comme ville phare d’un certain art de vivre. Des souvenirs, Naaman a quand même eu le temps d’en collecter, ces six petites années. Parmi ceux-ci, un grand moment en compagnie de Gérard Depardieu et Carol Bouquet, et bien sûr, ce numéro 8 devenu un collector : le spécial « Esther Canadas ». La célèbre top modèle était venue en 2003 pour l’inauguration de Aïshti Seaside. Les écueils, n’en parlons pas, sont liés aux montagnes russes (tiens !) sur lesquelles roule le Liban, mais aussi à la difficulté de trouver de belles plumes en anglais.
C’est la guerre des talents ! Dès 16h, cet après-midi, à Faqra, un sérieux affrontement à l’aérosol aura lieu entre les maîtres du street-art invités par Aïshti à l’occasion du 6e anniversaire de son magazine. Ozmo, Bo130, Ivan, TVBOY, artistes italiens dont les cotes atteignent des sommets, rivaliseront avec les Libanais Sibylle Abillamaa, Rosy Abou Rouss, Virgile...