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Actualités - OPINION

Encore une fois...

Une atteinte supplémentaire à la liberté de la presse au Liban. David Hury, journaliste et photographe français, qui vit et travaille depuis plus de dix ans au Liban, a été retenu six heures dans la banlieue sud de Beyrouth par des membres armés du Hezbollah, alors qu’il cherchait à obtenir une autorisation de reportage auprès de leurs bureaux, affirme le quotidien français Ouest-France dans son édition du samedi 16 août. Transporté sous bonne escorte, et au secret, dans deux endroits différents de la banlieue sud, il a dû subir un interrogatoire serré qui a porté non seulement sur sa vie professionnelle, mais aussi sur sa vie privée et familiale, a indiqué Ouest-France. Cet interrogatoire a, en outre, été filmé par le Hezbollah. Toujours selon le quotidien, le journaliste a fait l’objet de menaces ; son matériel, son téléphone ainsi que des documents ayant trait à sa vie personnelle lui ont été confisqués pendant toute la durée de son arrestation, et les miliciens, armés de Kalachnikov, ne l’ont relâché qu’à la fin de la journée. Pareille mésaventure était déjà arrivée à un cadre de Parti socialiste français, Karim Pakzad, il y a quelques mois, alors qu’il prenait des photos dans la banlieue sud en marge du congrès de l’Internationale socialiste. L’information parle suffisamment pour elle-même. Aussi se contentera-t-elle, à l’image de la victime, de rester réservée, humble, digne. Le silence sait aussi parfois être, formidable retournement de situation, cette arme redoutable de combat contre ceux qui souhaiteraient l’instaurer par tous les moyens... M. H. G.
Une atteinte supplémentaire à la liberté de la presse au Liban.
David Hury, journaliste et photographe français, qui vit et travaille depuis plus de dix ans au Liban, a été retenu six heures dans la banlieue sud de Beyrouth par des membres armés du Hezbollah, alors qu’il cherchait à obtenir une autorisation de reportage auprès de leurs bureaux, affirme le quotidien...