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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle US - Le nom du candidat à la vice-présidence serait dévoilé avant le 25 août La convention démocrate, premier test pour le colistier de Barack Obama

Le colistier de Barack Obama, qui figurera sur le « ticket » démocrate pour le poste de vice-président, passera son premier test d’ampleur nationale le 27 août devant la convention du parti démocrate. «Le principal orateur de la soirée de mercredi (27 août) sera le candidat à la vice-présidence de Barack Obama », a indiqué le comité d’organisation de la convention démocrate. Le discours que prononcera le ou la candidat(e) choisi(e) par M. Obama sera retransmis en direct sur les principales chaînes de télévision. Quand le colistier du sénateur de l’Illinois s’exprimera, il ne sera plus tout à fait un inconnu. La convention démocrate débute le 25 août à Denver (Colorado) et il est probable que M. Obama annonce son choix quelques jours avant cet événement. M. Obama peut privilégier un candidat issu d’un État-clef, quelqu’un qui séduise une partie cruciale de l’électorat (Hispaniques, femmes, cols bleus...) ou encore une personne qui compense son inexpérience supposée sur les questions de sécurité nationale. « Je veux quelqu’un d’intègre (...). Je veux quelqu’un d’indépendant, qui soit prêt à me dire à quel moment il ou elle pense que j’ai tort », a dit récemment M. Obama. Il n’est arrivé qu’une seule fois que le candidat à la présidence laisse à la convention de son parti le choix du candidat à la vice-présidence. En 1956, le candidat démocrate à la présidence Adlai Stevenson s’en remit aux délégués pour décider entre les sénateurs Estes Kefauver et John Kennedy. Le choix se porta sur Kefauver, mais cela fit connaître Kennedy et contribua à le porter à la présidence quatre ans plus tard. M. Obama prendra seul sa décision, mais il a chargé deux proches conseillers, Caroline Kennedy, la fille du président Kennedy, et Eric Holder, ancien vice-ministre de la Justice de Bill Clinton, de sélectionner au préalable un petit nombre de candidats. Ces deux conseillers ont mené, dans le plus grand secret, des entretiens avec des personnes susceptibles de figurer sur le « ticket » démocrate et vérifié soigneusement leurs antécédents pour déceler d’éventuels points faibles susceptibles de nuire à la campagne. En 1972, le candidat démocrate George McGovern n’avait pas pris cette précaution et avait choisi seul comme colistier le sénateur Thomas Eagleton. Une fois l’annonce faite, il apprit que M. Eagleton avait subi des électrochocs pour traiter une dépression. M. Eagleton dut renoncer rapidement à ses ambitions vice-présidentielles. M. McGovern fut écrasé par le républicain Richard Nixon en novembre. Parmi les noms qui circulent pour le « ticket » de M. Obama figure celui de Bill Richardson, le gouverneur d’origine hispanique du Nouveau-Mexique, ancien ambassadeur des États-Unis à l’ONU et grand spécialiste des questions internationales. Le nom du gouverneur de Virginie, Tim Kaine, revient également sur la liste des possibles colistiers. M. Kaine est élu d’un État réputé conservateur que M. Obama compte mettre dans son escarcelle en novembre. Il pourrait servir de lien avec l’électorat blanc et aux revenus modestes qui avait préféré Hillary Clinton à M. Obama durant les primaires démocrates. Le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Joe Biden, pourrait apporter son expérience et le sénateur de l’Indiana, Evan Bayh, spécialiste des questions de sécurité nationale et proche de Bill et Hillary Clinton, compte parmi les personnalités les plus fréquemment citées. Le sénateur de Rhode Island, Jack Reed, un ancien du Vietnam, spécialiste des questions de Défense et son collègue du Nebraska, Chuck Hagel, au parcours similaire, sont également sur les rangs comme l’ancien président de la commission de la Défense du Sénat, Sam Nunn. Obama et McCain se retrouvent à un forum religieux Les candidats démocrate et républicain à la Maison-Blanche, Barack Obama et John McCain, se sont retrouvés ensemble samedi pour la première fois à l’occasion d’un forum religieux organisé en Californie par l’un des pasteurs les plus influents des États-Unis. « Ravi de vous voir », a dit M. Obama à John McCain. « Ravi de vous voir », a répondu le candidat républicain. Les deux candidats se sont longuement serré la main avant de se donner une tape amicale dans le dos (photo). Les deux hommes avaient répondu à l’invitation du pasteur Rick Warren dans sa méga-église de Saddleback à Lake Forest pour répondre, séparément durant une heure chacun, aux mêmes questions portant sur la foi, l’avortement, le mariage homosexuel ou la pauvreté. Sans cravate et paraissant assez détendu, M. Obama a été soumis aux questions du pasteur Warren pendant que M. McCain attendait en coulisses dans une pièce où il ne pouvait entendre ni les questions du pasteur ni les réponses du candidat démocrate. Les deux candidats se sont retrouvés ensemble au moment où M. Obama a quitté la scène pour laisser la place à M. McCain, également sans cravate. M. Obama a répété qu’il était favorable au droit à l’avortement. « Pas parce que je soutiens l’avortement en tant que tel, mais parce que je ne crois pas que les femmes qui ont recours à l’avortement le font de façon insouciante », a-t-il dit. Il a indiqué qu’il était défavorable aux avortements tardifs sauf dans le cas où la santé de la mère serait en danger. Il a également indiqué qu’il pensait que le mariage était une union entre un homme et une femme. Mais il a souligné qu’il refuserait qu’un amendement soit ajouté à la Constitution américaine pour interdire le mariage homosexuel. Le sénateur de l’Illinois s’est déclaré favorable aux unions civiles pour les couples homosexuels. Citant volontiers de mémoire des passages entiers de la Bible, M. Obama a estimé que le plus grand échec moral de l’Amérique était de ne pas aider suffisamment les défavorisés, les victimes de la pauvreté, du racisme et du sexisme. Intervenant après M. Obama, M. McCain a semblé plus en phase avec les chrétiens évangéliques soulignant son opposition absolue à l’avortement, parce que « les droits de l’être humain commencent dès la conception », et au mariage ou aux unions civiles des couples homosexuels. Mais, contrairement à son adversaire démocrate, M. McCain s’est gardé de citer le moindre passage des Écritures. Il a estimé que le plus grand échec moral de l’Amérique avait été l’incapacité des Américains, après les attaques du 11 septembre 2001, à s’investir « dans des causes plus grandes que leurs propres intérêts ». D’un point de vue personnel, il a regretté « l’échec » de son premier mariage. M. McCain a par ailleurs exprimé sa compassion pour les Géorgiens et assuré qu’il était prêt à poursuivre Oussama Ben Laden « jusqu’aux portes de l’enfer ». L’événement était retransmis en direct à la télévision au niveau national. La religion joue un rôle incontournable aux États-Unis et le vote des chrétiens évangéliques joue un rôle déterminant. Pendant longtemps, les électeurs appartenant à cette communauté ont constitué un important réservoir de voix pour les républicains. Selon un récent sondage de la chaîne ABC, les chrétiens évangéliques sont 67 % à soutenir M. McCain contre 25 % qui affirment vouloir voter pour M. Obama. En 2000 et 2004, George W. Bush avaient bénéficié de 80 % des voix de cette communauté. MM. Obama et McCain sont tous deux chrétiens. D’abord épiscopalien, M. McCain a rejoint les rangs de la communauté baptiste évangélique du Sud. M. Obama est membre de l’Église unie du Christ, un groupe protestant. Le sénateur de l’Illinois a répudié son pasteur, Jeremiah Wright, durant la campagne présidentielle après avoir dénoncé des propos jugés antiaméricains de ce révérend. La convention en dates et en chiffres La convention démocrate de Denver (Colorado), appelée à désigner officiellement Barack Obama comme candidat à la Maison-Blanche, se déroulera du 25 au 28 août. Voici les repères et les événements les plus marquants de cette réunion. Plus de 4 000 délégués venus de tous les États-Unis y participeront, mais, au total, au moins 50 000 personnes dont 15 000 journalistes du monde entier seront présents à Denver dans le cadre de la convention. Pour être déclaré candidat, il faut rassembler au moins 2 117 voix des 4 233 délégués. Selon des décomptes officieux, M. Obama peut compter sur plus de 2 200 délégués. Il s’agira de la 45e convention du Parti démocrate et la seconde, en exactement 100 ans, à se tenir à Denver. Les délégués doivent se réunir au Pepsi Center, un vaste complexe accueillant généralement des manifestations sportives. M. Obama prononcera le discours clôturant la convention dans un stade, l’Invesco Field at Mile High, capable d’accueillir 75 000 personnes. M. Obama s’exprimera le 28 août, 45 ans jour pour jour après le célèbre discours de Martin Luther King : « J’ai fait un rêve ». C’est à la convention que les représentants du parti nomment et confirment leurs candidats à la présidence et à la vice-présidence des États-Unis, adoptent un programme (principales prises de positions du parti sur les thèmes de campagne) et tentent de se présenter au peuple américain comme un parti uni. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, présidera la convention. La première journée, le 25 août, sera marquée par une intervention de Michelle Obama, la femme du sénateur de l’Illinois, et un hommage au sénateur Edward Kennedy, victime d’un cancer incurable au cerveau. L’ancien gouverneur de Virginie, Mark Warren, sera le principal orateur de la soirée du 26 août. En 2004, ce rôle avait été dévolu à Barack Obama. Hillary Clinton, rivale malheureuse de M. Obama durant les primaires, s’exprimera également le 26 août. Le 27 août, les délégués seront appelés à choisir entre Mme Clinton et M. Obama. Cela devrait être un vote essentiellement symbolique puisque la sénatrice de New York n’a mathématiquement aucune chance d’obtenir la majorité nécessaire pour être déclarée candidate. Une fois que ses partisans auront voté pour elle, l’ex-First Lady, elle-même déléguée, devrait annoncer qu’elle vote Obama et exhorter ses partisans à faire de même. Le colistier de M. Obama pour le poste de vice-président s’exprimera dans la soirée du 27 août. Parmi les orateurs prévus figure l’ancien président Bill Clinton. * * * Des enseignants autorisés à porter des armes en classe au Texas Les enseignants du district scolaire de Harrold, au Texas, seront autorisés à venir en classe avec des armes à compter de l’automne prochain. La décision, annoncée ce week-end, serait sans précédent aux États-Unis. Elle a été approuvée à l’unanimité des membres du conseil scolaire qui couvre une zone rurale à 240 km au nord-ouest de Fort Worth où sont scolarisés quelque 110 enfants. Le directeur du conseil scolaire, David Thweatt, a expliqué qu’il en allait de la sécurité des enseignants et des écoliers. « Nous avons des caméras de surveillance, mais la question à laquelle nous devons répondre, c’est de savoir ce que nous ferons si quelqu’un fait irruption (dans une école). C’est simplement du bon sens », a-t-il dit. Les enseignants souhaitant venir en classe armés devront posséder un port d’arme et suivre des formations pour faire face à des situations de crise. Dans le débat ouvert après les fusillades récentes dans des écoles des États-Unis, des voix se sont élevées pour réclamer que les professeurs mais aussi les écoliers et étudiants puissent être armés. L’administration Bush propose d’étendre les pouvoirs d’enquête de la police L’administration du président George W. Bush a proposé d’étendre les pouvoirs d’enquête de la police locale et fédérale dans le but de faciliter le recueil de renseignements sur les personnes et mieux lutter contre le terrorisme, a indiqué le Washington Post. Le journal explique que cette proposition, rédigée par le département de la Justice, vise à permettre aux différentes forces de police de mener des enquêtes criminelles en se basant uniquement sur des soupçons de terrorisme. Selon cette proposition, les renseignements pourront être obtenus par des enregistrements publics, Internet, les bases de données de la police ou encore des sources confidentielles. La police pourra partager les résultats de ses enquêtes avec le gouvernement fédéral, ajoute le journal. Cette nouvelle réglementation pourrait s’appliquer aux 18 000 différentes forces de police locales et fédérales du pays qui reçoivent chaque année environ 1,6 milliard de dollars de subventions fédérales.
Le colistier de Barack Obama, qui figurera sur le « ticket » démocrate pour le poste de vice-président, passera son premier test d’ampleur nationale le 27 août devant la convention du parti démocrate.
«Le principal orateur de la soirée de mercredi (27 août) sera le candidat à la vice-présidence de Barack Obama », a indiqué le comité d’organisation de la convention...