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Porte-drapeau : de la star au quasi-inconnu et des symboles

Les uns sont des stars mondialement connues comme le Suisse Roger Federer ou le Chinois Yao Ming, d’autres sont encore à découvrir, mais aujourd’hui, ces porte-drapeau auront tous le même honneur, celui de mener la délégation de leur pays lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. Plus encore que des performances sportives, ce sont parfois des trajectoires biographiques qui sont récompensées ou des symboles qui sont façonnés à l’occasion des choix des porte-drapeau. Les Américains ont ainsi désigné Lopez Lomong, un athlète né au Soudan et militant pro-Darfour. Dans le contexte politique de ces derniers mois, ce choix par vote des capitaines de chaque discipline est autant la reconnaissance d’un destin hors du commun qu’un symbole politique fort. Ce spécialiste du 1 500 m a fui le Soudan à l’âge de six ans pour ne pas devenir un enfant-soldat. Il a ensuite passé dix ans dans un camp de réfugiés au Kenya avant d’émigrer aux États-Unis, où il a pu embrasser sa carrière d’athlète. Devenu citoyen américain depuis 2007, ce jeune homme de 23 ans n’a jamais oublié ses origines, choisissant de militer. Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, une femme sera la porte-drapeau d’un pays du Golfe persique. Il s’agit d’une jeune femme de 28 ans, cheikha Maitha bint Mohammad bin Rached al-Maktoum, ressortissante des Émirats arabes unis, qui disputera l’épreuve de taekwondo (67 kg). Il est vrai que pour sa part, elle est loin d’être une parfaite inconnue dans son pays puisqu’il s’agit de la fille du cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, Premier ministre du pays depuis 2006. Applaudimètre En terme de notoriété, ces porte-drapeau symboliques sont encore très loin d’égaler les stars comme Roger Federer et les basketteurs de la NBA. Pour le Suisse, numéro un du tennis mondial pour encore deux semaines, il s’agit d’une récidive, puisqu’il avait déjà eu ce privilège à Athènes en 2004. Mais c’est aussi une façon très originale de fêter son 27e anniversaire. Mais à l’applaudimètre, Yao Ming, le pivot de 2,29 m des Houston Rockets, qui mènera la plus grande délégation de l’histoire du sport chinois (639 athlètes), est assuré de l’emporter devant le public conquis d’avance du « nid d’oiseau ». « Cela va être complètement différent par rapport à Athènes », a avoué celui qui, comme Federer, est déjà un habitué. « L’atmosphère va être bouillante. Et je crains d’être obligé de mettre des bouchons dans les oreilles... » Yao Ming n’est pas le seul joueur de la NBA à avoir été désigné pour occuper cette fonction honorifique. Andreï Kirilenko (Utah Jazz), champion d’Europe en septembre avec la Russie et meilleur joueur européen de l’année 2007, Manu Ginobili (San Antonio Spurs), sacré champion olympique avec l’Argentine à Athènes en 2004, et l’Allemand Dirk Nowitzki (Dallas Mavericks), le meilleur joueur de la NBA en 2007 qui dispute à 30 ans ses premiers Jeux olympiques, l’accompagneront sur la piste du stade national de Pékin.
Les uns sont des stars mondialement connues comme le Suisse Roger Federer ou le Chinois Yao Ming, d’autres sont encore à découvrir, mais aujourd’hui, ces porte-drapeau auront tous le même honneur, celui de mener la délégation de leur pays lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin.
Plus encore que des performances sportives, ce sont parfois des...