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Actualités - CHRONOLOGIE

La pression se renforce sur la Serbie pour qu’elle arrête Mladic

La pression se renforce sur la Serbie pour mettre la main sur l’ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, après l’arrestation de Radovan Karadzic qui tente toujours de retarder son transfèrement devant la justice internationale. Si la communauté internationale a dans son ensemble félicité Belgrade pour l’arrestation de Karadzic, l’un des fugitifs les plus recherchés au monde, plusieurs pays n’ont pas manqué de lui rappeler ses obligations. « Les Serbes progressent dans la fermeture d’un chapitre hideux de leur passé, et j’espère seulement que Mladic sera le prochain », a déclaré la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait rappelé, après l’arrestation de Karadzic, qu’il n’était pas l’unique fugitif. « Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une seule arrestation », avait-il dit. Plusieurs pays européens tels que les Pays-Bas (pays d’accueil du TPI), la Belgique, la Finlande ou la Suède réclament que les derniers fugitifs soient arrêtés pour entériner l’Accord d’association et de stabilisation signé avec Belgrade en avril. Cette exigence risque de décevoir le nouveau gouvernement serbe qui, après l’arrestation de Karadzic, espère une accélération du processus d’intégration de la Serbie à l’UE. Deux équipes de juristes serbes vont assister Radovan Karadzic dans sa défense face aux inculpations de crimes de guerre et de génocide qui pèsent contre lui, a déclaré hier à Belgrade son avocat Me Svetozar Vujacic. En « excellente forme », Karadzic qui s’est fait couper les cheveux et raser la barbe « est très combatif », a indiqué M. Vujacic à l’AFP en ajoutant : « Il a hâte d’entamer sa lutte et espère que la vérité et la justice prévaudront. » Me Vujacic doit déposer aujourd’hui, au dernier jour du délai prévu par la loi, un recours contre le transfèrement de Karadzic au TPI. Des juges du tribunal de Belgrade pour les crimes de guerre auront alors trois jours pour se prononcer et l’avocat de Karadzic espère retarder le transfèrement jusqu’au début de la semaine prochaine. Par ailleurs, Radovan Karadzic a reçu la visite hier de ses deux frères, Luka et Ivan, et de sa sœur, Ivanka.
La pression se renforce sur la Serbie pour mettre la main sur l’ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, après l’arrestation de Radovan Karadzic qui tente toujours de retarder son transfèrement devant la justice internationale. Si la communauté internationale a dans son ensemble félicité Belgrade pour l’arrestation de Karadzic, l’un des fugitifs les plus...