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Actualités - CHRONOLOGIE

Formule 1 - On attendait Alonso, l’on a eu droit à Piquet au GP d’Allemagne Renault : un podium inattendu, mais bienvenu

On attendait Fernando Alonso, mais à la surprise générale c’est Nelsinho Piquet qui a décroché le premier podium de l’année pour Renault, un vrai soulagement pour le pilote brésilien et son écurie, dimanche au Grand Prix d’Allemagne de formule 1 à Hockenheim. Le début de saison a été long et pénible pour l’équipe française, qui ne s’attendait pas à souffrir autant. Alonso a bien sauvé les apparences lors de la première course en Australie, où il a décroché une belle quatrième place. Mais l’Espagnol, conscient de l’écart avec les meilleurs, savait que les circonstances l’avaient bien aidé. Cela s’est confirmé par la suite : le double champion du monde n’est plus jamais entré dans le top cinq. Certes, sa Renault est en progrès depuis quelques courses, ce qui lui permet de réussir de belles performances en qualification. Mais chaque fois sa déception est à la hauteur de ses espoirs : en course, il dégringole immanquablement au classement. Jusqu’au Grand Prix du Canada il ne recevait aucune aide de son coéquipier : Nelsinho Piquet pour ses débuts dans la discipline se montrait très décevant, systématiquement loin derrière son illustre coéquipier. Il a néanmoins démontré ses progrès depuis trois courses. Apprentissage « Je progresse petit à petit, avoue le Brésilien. J’ai eu beaucoup de problèmes à m’adapter aux pneus, notamment en qualifications. Cela fait partie de l’apprentissage. J’ai besoin de progresser, l’équipe aussi, et décrocher un podium est forcément très bon pour la confiance. » Parti 17e, Piquet, d’ordinaire assez sûr de lui, avoue humblement qu’il n’imaginait pas remonter si haut. « Dans une course normale, je n’aurais jamais fini deuxième en partant de si loin, indique-t-il. On a eu de la chance. D’ailleurs pour la prochaine course en Hongrie, il ne faudra pas s’attendre à me voir me battre pour le podium. Je vais tout faire pour bien sûr, mais c’est toujours difficile pour moi. » À Hockenheim, le Brésilien a profité d’une stratégie audacieuse de son équipe, qui ne l’a fait ravitailler qu’une seule fois. Et la voiture de sécurité entrée en piste après l’accident de Timo Glock (Toyota) a été une bénédiction pour lui. Du coup, Piquet, qui avait pour meilleur résultat jusque-là une septième place à Magny-Cours, s’est même retrouvé en tête l’espace de six tours. Mais Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), son ancien rival du GP2, était décidément trop fort et il n’a pas pu l’empêcher de passer. Début « J’ai vu Lewis dépasser Felipe (Massa) et revenir sur moi très rapidement, donc j’ai décidé de ne pas prendre trop de risques et d’assurer ma deuxième place », explique Piquet. Championne du monde en 2005 et 2006 mais complètement hors du coup en 2007, Renault espérait redresser la tête cette saison. C’est loin d’être le cas et cette deuxième place arrive au bon moment pour remonter le moral des troupes, alors que débute la seconde moitié de saison. « Nous avons eu de la chance, mais la chance il faut savoir la provoquer, se félicite ainsi Pat Symonds, le directeur de l’ingénierie. Nelson a piloté de façon remarquable. Je tiens à le féliciter et j’espère que ce n’est maintenant que le début. » Grâce aux huit points inscrits à Hockenheim, Renault, sixième, revient dans la partie au championnat. Elle reste bien entendu très loin des trois équipes de pointe (Ferrari, BMW Sauber et McLaren-Mercedes), mais la quatrième place au classement est à portée de main : Toyota (25 points) n’est qu’à deux longueurs et Red Bull (24 points) n’est plus qu’un point devant.
On attendait Fernando Alonso, mais à la surprise générale c’est Nelsinho Piquet qui a décroché le premier podium de l’année pour Renault, un vrai soulagement pour le pilote brésilien et son écurie, dimanche au Grand Prix d’Allemagne de formule 1 à Hockenheim.
Le début de saison a été long et pénible pour l’équipe française, qui ne s’attendait pas à souffrir...