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CRÉATION « In-Leb », le tee-shirt identitaire

En 2003, raconte Cyrine Chebib Azar, les tee-shirts souvenirs proposés au touriste représentaient des scènes gore : un homme à terre dans une mare de sang, un personnage se tirant une balle dans la tête, des images dures et négatives. D’où l’idée d’inventer un concept qui reflète la véritable identité du Libanais, loin des clichés de la guerre et des horreurs qu’il endure. Car le Libanais est aussi quelqu’un qui aime la fête, outrageusement parfois, d’où le design « Fever in Beirut » avec des silhouettes qui dansent. Le Libanais aime la cuisine libanaise, une passion qu’il partage volontiers avec le touriste de passage et l’expatrié aussi pétri de nostalgie qu’un pain « marqouq » tartiné de « labné ». L’un des tee-shirts In-Leb insiste : « Got labné ? » tandis qu’un autre vous tape dans le dos : « Sahtein » ! (Bon appétit, pour les non initiés). Le Libanais en a assez de la guerre et de la violence. Son tee-shirt préféré clame : « Khalass » (Ça suffit !) ou « Khayy » (expression de béatitude du Libanais soulagé). Entre messages en anglais ou en argot local, le tee-shirt In-Leb exprime l’état d’esprit de ce citoyen pas comme les autres, parce que bien plus malmené par le sort, mais toujours positif, ce qui ne manque pas d’étonner l’étranger. En somme, Cyrine Azar aura été l’une des premières à comprendre que le meilleur souvenir qui puisse se rapporter du Liban, c’est le Libanais lui-même. Avec sa complice Joumana Hage, directrice artistique de cette start-up en effervescence, elle cherche à implanter sa marque, déjà présente dans dix points de vente au Liban dont Virgin et l’aéroport Rafic Hariri, dans des pays fréquentés par les expatriés libanais, comme les Émirats et pourquoi pas en Europe. Les deux créatrices souhaiteraient également adapter leur concept à d’autres pays. En plus de la ligne femme (avec ou sans bretelles), une collection bébé verra le jour en 2009. Avis aux amateurs.
En 2003, raconte Cyrine Chebib Azar, les tee-shirts souvenirs proposés au touriste représentaient des scènes gore : un homme à terre dans une mare de sang, un personnage se tirant une balle dans la tête, des images dures et négatives. D’où l’idée d’inventer un concept qui reflète la véritable identité du Libanais, loin des clichés de la guerre et des horreurs qu’il...