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Actualités - CHRONOLOGIE

Irak Des chiites dénoncent l’accord de sécurité avec les États-Unis

Des chiites ont dénoncé hier dans plusieurs villes d’Irak le projet d’accord de sécurité controversé négocié avec Washington et qui fixe les modalités de la présence à long terme sur le sol irakien des troupes américaines. Dans le nord-est de la capitale irakienne, dans le bastion du chef radical Moqtada Sadr, des hommes, femmes et enfants de la communauté chiite ont manifesté après la grande prière du vendredi, lançant des slogans antiaméricains. Le gouvernement irakien et Washington négocient les termes d’un nouvel accord de sécurité, dont la signature est prévue d’ici à fin juillet. La classe politique en Irak a maintes fois exprimé son hostilité à cet accord, avançant qu’il placerait le pays dans une position de soumission, d’« esclavage éternel », selon les termes d’un responsable sadriste. Dans la ville sainte de Kerbala, au sud de la capitale, un proche du grand Ayatollah Ali al-Sistani a exhorté Bagdad à ne pas signer l’accord qui compromettrait les intérêts nationaux de l’Irak. Plus de 1 200 soldats américains ayant fini leur temps se réengagent 1 215 soldats américains stationnés en Irak, arrivés au terme légal de leur engagement militaire, ont à nouveau prêté serment auprès de l’armée américaine à Bagdad hier, jour de la fête nationale des États-Unis, selon un journaliste de l’AFP sur place. Les nouveaux contrats des militaires courent sur une période allant, au choix des intéressés, de deux à six ans. Le général David Petraeus, commandant la force multinationale en Irak, a appelé les 1 215 soldats à « être fiers de (se) réengager dans ce qui est largement considéré comme la meilleure armée du monde » pour aider le peuple irakien à « remporter sa plus importante bataille », celle de « la liberté ». Le général Petraeus, 55 ans, a été récemment nommé chef du commandement central de l’armée américaine. Il aura donc bientôt la responsabilité des opérations militaires américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale, héritant de la supervision des deux guerres que les États-Unis mènent de front en Irak et en Afghanistan. Crédité d’une réputation de stratège hors pair, tenu pour le spécialiste de la contre-insurrection, David Petraeus sera remplacé en Irak par son ancien bras droit, le général Raymond Odierno.
Des chiites ont dénoncé hier dans plusieurs villes d’Irak le projet d’accord de sécurité controversé négocié avec Washington et qui fixe les modalités de la présence à long terme sur le sol irakien des troupes américaines. Dans le nord-est de la capitale irakienne, dans le bastion du chef radical Moqtada Sadr, des hommes, femmes et enfants de la communauté chiite ont...