Deux délégations du 14 Mars chez Masri et Rifi La majorité réitère son appel au désarmement des milices

Deux délégations du 14 Mars, composées l’une des députés Antoine Zahra et Hadi Hobeiche, ainsi de l’ancien député Camille Ziadé et de M. Michel Mécattaf, et l’autre des députés Alaeddine Terro, Henri Hélou et Azzam Dandachi, ainsi que de M. Eddy Abillama, se sont rendues hier successivement auprès du commandant en chef de l’armée par intérim le général Chawki Masri et du directeur des FSI, Achraf Rifi. Les deux entretiens ont porté sur la situation dans le pays, au niveau de la sécurité. Les représentants de la majorité ont insisté, selon un communiqué publié par le secrétariat général du 14 Mars, sur la nécessité que les forces de sécurité libanaises assument leurs responsabilités entières pour assurer la sécurité des citoyens. Dans ce contexte, ils ont jugé primordial que les forces légales adoptent une position tranchée « au lieu de se contenter de séparer les belligérants, parce que ce comportement favorise la présence de certains cas d’autosécurité, ce que le 14 Mars refuse ». « Le slogan selon lequel la sécurité de la Résistance est au-dessus de toute considération, brandi par le Hezbollah durant les événements de Beyrouth et de la Montagne et dont la dernière concrétisation a été le déploiement du Hezbollah dans le jurd du Mont-Liban, trouvera en face de lui, un autre slogan du 14 Mars : la sécurité de la société libanaise est au-dessus de toute autre considération », ont indiqué les représentants de la majorité, affirmant que la sécurité des Libanais est du seul ressort de l’État et de ses forces armées légales. « Celles-ci doivent avoir le monopole des armes et œuvrer pour que Beyrouth soit une ville sans armes, en prélude au désarmement de toutes les milices au Liban », ont-ils estimé.