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Le président iranien dit avoir échappé à une tentative d’assassinat en Irak Ahmadinejad hausse le ton, Mottaki laisse la porte ouverte

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier que le « nouveau jeu » de l’Occident « pour tester » l’Iran dans la crise nucléaire était voué à l’échec, a rapporté la télévision d’État, quelques jours après une offre des grandes puissances à Téhéran pour mettre fin à la crise. « La question nucléaire est close de notre point de vue », a dit M. Ahmadinejad à des dignitaires religieux dans la ville sainte iranienne de Qom, selon la télévision. Il s’agissait de ses premières déclarations depuis la remise de la nouvelle offre de coopération des grandes puissances à l’Iran en vue d’obtenir la suspension de l’enrichissement d’uranium. Mais il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Ahmadinejad faisait une référence directe à cette offre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et de l’Allemagne. Plusieurs responsables iraniens avaient pour leur part exclu toute suspension de l’enrichissement d’uranium exigée par le groupe 5+1. Mais le dernier mot revient au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui ne s’est pas exprimé sur le sujet. Aux termes de cette offre remise samedi à Téhéran par le chef de la diplomatie de l’Union européenne Javier Solana, l’Iran bénéficiera d’aides commerciale, financière, agricole, mais aussi d’un soutien dans les domaines du nucléaire et des hautes technologies si Téhéran renonce à l’enrichissement de l’uranium. À Kampala, où il se trouve en visite, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki s’est montré plus ouvert, déclarant que son pays était disposé à négocier l’offre, une version légèrement remaniée de celle présentée en juin 2006 et que l’Iran avait rejetée. Cette offre « est actuellement à l’étude à Téhéran et nous donnerons une réponse au moment approprié », a-t-il dit en réaffirmant la nature pacifique du programme nucléaire iranien. « Nous continuerons à exercer nos droits, sans aucun doute », a toutefois ajouté le ministre. De son côté, le représentant de l’Iran à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré depuis Belgrade que son pays examinait « avec attention » l’offre. M. Solana a, pour sa part, déclaré, hier, espérer une réponse « positive » pour « bientôt ». Sur un autre plan, le président iranien a affirmé que des « ennemis » avaient planifié de l’enlever et de le tuer durant sa visite historique en Irak en mars dernier, mais qu’un changement de programme avait fait échouer le complot. Il n’a pas précisé à qui il faisait référence.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier que le « nouveau jeu » de l’Occident « pour tester » l’Iran dans la crise nucléaire était voué à l’échec, a rapporté la télévision d’État, quelques jours après une offre des grandes puissances à Téhéran pour mettre fin à la crise. « La question nucléaire est close de notre point de vue », a dit...