INSOLITE

Un couple met son bébé en vente pour 10 000 dollars sur Internet Un couple de Vancouver, au Canada, a mis en vente son bébé de 7 jours pour 10 000 dollars sur Internet, a indiqué la police canadienne, quelques jours après une affaire similaire en Allemagne. Le bébé, une petite fille, a été pris en charge par les services sociaux, tandis qu’une enquête pour trafic d’êtres humains a été ouverte à l’encontre des parents, connus pour des problèmes de drogue, a indiqué l’officier de police Tim Fanning. L’avis avait été publié par le très populaire site de petites annonces gratuites Craigslist.com. Les parents présentaient leur fille comme « très saine et très mignonne », en précisant : « Ne pouvons pas nous le permettre, recherche une bonne maison, appelez le plus vite possible. » C’est une femme qui a appelé la police après avoir détecté la petite annonce au milieu d’offres aussi diverses que la vente d’un chinchilla, de couteaux de cuisine ou d’un vase de cristal. Quand la police est arrivée à l’appartement, les agents ont trouvé quatre adultes et le bébé. « Leurs premiers mots ont été de dire qu’il s’agissait d’une plaisanterie », selon M. Fanning. Les parents ont été brièvement arrêtés, mais « l’enquête est loin d’être terminée », a souligné l’officier. Un Espagnol monte une loterie pour vendre son logement Un Espagnol étranglé par les remboursements du crédit de son logement qu’il ne parvient pas à vendre à cause de la crise de l’immobilier a décidé d’organiser une loterie dont le gros lot sera son appartement, afin de pouvoir faire face à ses remboursements. Miguel Marina Rodriguez, qui a acheté à crédit en 2005 son appartement de 77 mètres carrés (60 m2 habitables), explique sur son site Internet : « En avril 2008, en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’insécurité du marché du travail qui m’a poussé au chômage, je suis obligé de vendre pour pouvoir honorer Madame hypothèque », les remboursements de son crédit immobilier. « J’ai essayé de vendre, mais aucun acheteur ne m’appelait », affirme-t-il, ajoutant que « celui qui m’appelait tous les matins, en revanche, c’était le directeur de la banque qui réclamait son argent ». Alors, Miguel Marina a eu une idée « après une nuit sans dormir » : organiser une loterie. « L’idée est simple, j’ai divisé le prix de mon appartement en parts, de 5 euros chacune (...). Pour 5 euros, tu peux gagner un appartement », déclare-t-il. Le gagnant récupérera le logement libre de droits, sans avoir à payer le crédit, les frais de notaire ou la TVA, selon le règlement (www.elpisodecincoeuros.com). Hier, 1 800 coupons avaient été vendus sur un total de 64 000. Le tirage au sort se fera quand tous les coupons seront vendus. Le parlementaire qui avait abattu le chien du voisin demande pardon Le parlementaire péruvien qui avait abattu vendredi dernier le chien de sa voisine, l’accusant d’avoir mangé son canard et provoquant la colère d’autres habitants, a demandé pardon mardi lors d’une conférence de presse. « Je demande pardon publiquement à la propriétaire de Matias (le nom du chien), Madame Lina Ventura, pour le préjudice que je lui ai causé », a déclaré Miro Ruiz, un jeune parlementaire du Parti nationaliste. « Je demande également pardon à mes enfants pour les mauvais moments que je leur ai fait passer après avoir tué le chien, ainsi qu’aux voisins du quartier où j’habite », a-t-il ajouté. M. Ruiz avait exécuté vendredi matin de trois balles de pistolet le petit chien Matias, un Schnauzer de 18 mois, qui, selon les affirmations de sa propriétaire, ne jouait qu’avec des peluches. La propriétaire de l’animal a trouvé injustifiable que ce représentant du peuple tue son chien sous prétexte que ce dernier avait mangé son canard et a donc exigé une « sanction exemplaire », selon la presse de Lima, qui avait largement rapporté les faits. La pomme de terre sème la zizanie entre le Pérou et le Chili L’affirmation du Chili selon laquelle la pomme de terre a vu le jour sur son sol a provoqué une vive polémique, le Pérou rétorquant que le tubercule provenait, sans aucun doute, des abords du lac Titicaca (Sud-Est). Les experts péruviens rejettent les assertions du ministre chilien de l’Agriculture qui assure que 99 % des pommes de terre existant dans le monde ont un lien génétique avec celles cultivées au Chili. « La pomme de terre chilienne procède de la péruvienne, cela est indiscutable et le tubercule a son origine au Pérou dans la région nord du lac Titicaca, la région où il en existe la plus grande diversité », a assuré à l’AFP M. Juan Risi Carbone, le chef de l’Institut de recherche agraire (INA) du ministère de l’Agriculture péruvien. C’est de la région du Titicaca que le tubercule s’est propagé dans la région andine et notamment au Chili, ajoute-t-il, en présentant le tubercule chilien « comme la petite-fille de la pomme de terre péruvienne ». « Elle est aussi péruvienne que la citadelle inca du Machu Picchu ou que les lignes de Nazca » (dessins préinca dans le désert au sud de Lima), a commenté le scientifique. La pomme de terre péruvienne est arrivée en Europe en 1570 et la chilienne 241 années plus tard, en 1811, insiste-t-il encore. La presse péruvienne, qui accuse mardi le Chili de vouloir lui « voler la pomme de terre péruvienne », est toujours prompte à défendre ses produits vis-à-vis de son voisin comme ce fut le cas pour le Pisco, un alcool de raisin.