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Actualités - CHRONOLOGIE

Pharaon et Andraos tirent à boulets rouges sur Nasrallah, Geagea déplore un retour aux discours véhéments

Le ministre d’État aux Affaires du Parlement, Michel Pharaon, a jugé que le dernier discours de Hassan Nasrallah « ne fait que mettre des bâtons dans les roues du dialogue avant même que celui-ci ne débute ». Il faisait allusion aux sujets liés au rôle de l’État et des forces de l’ordre par rapport aux organismes armés ou à la décision de guerre et de paix ; des sujets qui « doivent être très clairement évoqués dans la déclaration ministérielle », a-t-il insisté. Pour lui, le Hezbollah a « entièrement participé, à Doha, à la rédaction de tout ce qui y a trait, et le fait de justifier a priori le rôle de l’État par rapport aux armes est en totale contradiction avec le principe du dialogue ». Député de Aley, Antoine Andraos a lui aussi condamné avec fermeté le discours de Hassan Nasrallah, « à la suite duquel, comme à chaque fois, le Libanais paie un prix exorbitant aux niveaux sécuritaire et économique », faisant allusion par là aux débordements de ses partisans. S’étonnant du ton belliqueux du discours, « comme si sayyed Nasrallah était devenu maître dans l’art de dynamiter les espoirs des Libanais », le député joumblattiste a estimé que le discours du patron du Hezb est « une réponse aux propos, très équilibrés, du président Sleimane. Ou alors ce discours est la nouvelle preuve que le Hezb continue de miser sur son projet putschiste, ce qui fait de lui le parti de la mort, des assassinats et de la destruction, le parti qui se pose contre la vie et le bonheur »… Et de conclure : « Il est tout de même bizarre de voir le sayyed continuer à ne vouloir que la résistance et la lutte à partir du Liban et de la Palestine, à l’heure où les progrès dans les négociations syro-israéliennes sont patents, tout comme ceux entre l’Iran et les Occidentaux à propos du nucléaire. » Dans l’après-midi, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, qui s’est rendu au Sérail pour un entretien avec le Premier ministre sortant, Fouad Siniora, a estimé qu’« il faut du temps pour lire en profondeur le discours (de sayyed Nasrallah) tant il était riche au niveau de ce qui a été dit et ce qui ne l’a pas été ». « Mais, a-t-il ajouté, je ne m’attendais pas, après tout ce qui s’était passé, notamment après le climat qui a prévalu au Qatar et après la conclusion de l’accord de Doha, notamment avec l’élection du général Michel Sleimane à la tête de l’État, à ce qu’il y ait un retour à des discours aussi véhéments, avec de pareils contenus. »
Le ministre d’État aux Affaires du Parlement, Michel Pharaon, a jugé que le dernier discours de Hassan Nasrallah « ne fait que mettre des bâtons dans les roues du dialogue avant même que celui-ci ne débute ». Il faisait allusion aux sujets liés au rôle de l’État et des forces de l’ordre par rapport aux organismes armés ou à la décision de guerre et de paix ; des...