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Actualités

Journée mondiale de mobilisation contre l’hépatite virale

À l’occasion de la cinquième Journée mondiale de sensibilisation aux hépatites, le groupe de support de patients «?hép attitude positive?» a tenu hier une conférence de presse à l’ordre des médecins avec pour message d’assurer des actions au Liban pour sensibiliser aux modes de prévention des hépatites B et C, mais surtout au niveau du diagnostic. Des allocutions ont été prononcées tour à tour par Nadine Njeim, Miss Liban et ambassadrice de bonne volonté d’«?hép attitude positive?», Nady Chaïa, président d’«?hép attitude positive?», Georges Aftimos, président de l’ordre des médecins, Antoine Abou Rached, directeur du Programme national pour les hépatites A, B et C, père Hadi Aya, président d’Ajem (Association justice et miséricorde). Au Liban, comme dans le monde, la Journée mondiale de sensibilisation aux hépatites permet aux personnes atteintes du HBV ou HCV de s’exprimer. Hier, un appel a été lancé pour consacrer plus de ressources à la lutte contre l’hépatite virale. L’hépatite est une maladie du foie causée par un virus du même nom, les deux formes les plus dangereuses étant les virus B et C. Ils sont transmis d’une manière similaire à celle du VIH/sida, c’est-à-dire par des aiguilles, seringues et autres matériels à injection intraveineuse contaminés, lors de rapports sexuels non protégés, dans le cadre d’une transfusion sanguine d’une mère à son enfant lors de l’accouchement et de l’allaitement. Selon les chiffres mondiaux, quelque 300 à 400 millions de personnes sont porteuses chroniques du HBV et 25 à 40?% d’entre elles en meurent chaque année. Le HBV demeure en fait la deuxième cause la plus importante de cancer après le tabagisme. Près de 300?000 nouveaux cas sont détectés chaque année. Le Liban est un pays à endémicité moyenne, avec 2?% de cas de HBV (la prévalence de la maladie diffère d’une région à une autre). En ce qui concerne le risque de développer une infection chronique, il varie selon l’âge. Le risque de transmission du HBV est plus important que celui du virus du sida. D’où l’importance de prévenir la maladie, de se faire vacciner et de vacciner ses enfants. Mais surtout de se faire traiter, puisqu’une hépatite mal soignée peut, dans 15 à 40?% des cas, devenir aiguë et causer une fibrose, une cirrhose ou un cancer du foie. Dans la majorité des cas, le HBV est asymptomatique. Le dépistage étant de rigueur. Dans le cas contraire, la maladie se manifeste par des douleurs articulaires ou des courbatures, des nausées et des vomissements, une fatigue, une fièvre, une perte inexpliquée de poids, une jaunisse ou des démangeaisons cutanées. Si un vaccin est possible pour l’hépatite B, le HCV demeure sans possibilité de prévention médicamenteuse. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 170 millions de personnes sont infectées par le HCV, avec quelque 3 à 4 millions de nouveaux cas par an. Au Liban, la prévalence du virus est de 0,7?%. L’hépatite C se manifeste principalement par la fièvre, la fatigue, le manque d’appétit et la nausée. Puisqu’elle est asymptomatique, les patients découvrent par hasard qu’ils sont infectés par le virus.
À l’occasion de la cinquième Journée mondiale de sensibilisation aux hépatites, le groupe de support de patients «?hép attitude positive?» a tenu hier une conférence de presse à l’ordre des médecins avec pour message d’assurer des actions au Liban pour sensibiliser aux modes de prévention des hépatites B et C, mais surtout au niveau du diagnostic.
Des allocutions ont...