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BRÈVES

« Tsé-tsé » n’a plus qu’à bien se tenir ! Une équipe du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est parvenue à faire « mourir de faim » le trypanosome, le parasite à l’origine de la maladie du sommeil. Transmis par la piqûre de la mouche tsé-tsé, ce parasite est un des pires ennemis de l’Afrique subsaharienne. Il y menace 60 millions de personnes. Derrick Robinson et son équipe du laboratoire « Microbiologie cellulaire et moléculaire et pathogénique » (CNRS/Université Bordeaux 2) ont mis au jour une nouvelle protéine, appelée BILBO1, nichée au sein du trypanosome. « Privé de cette protéine, le parasite ne peut plus s’alimenter, précise Robinson. Il suffit donc de la bloquer. Privé de nutriments, le trypanosome meurt. » Cette découverte est d’une importance considérable. Elle permet, en effet, d’envisager de nouvelles stratégies de lutte contre ce fléau qui touche entre 50 000 et 70 000 personnes chaque année dans le monde. Ces dernières sont victimes d’une maladie du système nerveux qui, en l’absence de soins, est toujours mortelle. Or à ce jour, les seuls traitements efficaces sont trop souvent inaccessibles : très onéreux, toxiques et difficiles à administrer sur le terrain. Vacances lointaines : tenez toujours compte du risque de paludisme Une touriste allemande est revenue des Bahamas infectée par Plasmodium Falciparum, le parasite à l’origine du paludisme. Or selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est déjà le deuxième cas signalé dans cette région depuis le début de l’année. L’organisation recommande ainsi aux voyageurs de bien se protéger des moustiques à l’aide de répulsifs. Les Bahamas ne figurent pas parmi les pays où le paludisme est considéré comme endémique. Pourtant ces dernières années, sur l’île de Great Exuma, plusieurs cas ont été enregistrés : 18 en 2006 et 2 en 2007. Des informations que les agences de voyages ne diffusent pas toujours volontiers. Prématurés : la « méthode kangourou » est aussi efficace contre la douleur Largement pratiquée dans les pays du Sud, la « méthode kangourou » présente de nombreux avantages pour bébé. Utilisée notamment pour favoriser la croissance des prématurés, elle les aiderait également à mieux supporter certains examens médicaux douloureux. À Montréal, le Dr Céleste Johnston et ses collègues de l’Université McGill ont travaillé avec des grands prématurés nés entre la 28e et la 31e semaine de gestation. Les petits ont été séparés en deux groupes : certains ont bénéficié de 15 minutes de peau à peau avec maman juste avant une prise de sang au talon. Les autres ont été emmaillotés dans une couveuse avant de subir le même examen. Et comme il n’est guère évident d’évaluer la douleur ressentie par d’aussi petits enfants, les médecins se sont basés sur l’expression de leur visage, leur rythme cardiaque et leur taux d’oxygène sanguin. La réponse à la douleur est apparue meilleure chez les petits qui avaient bénéficié du contact maternel. Source : Destination santé
« Tsé-tsé » n’a plus qu’à bien se tenir !

Une équipe du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est parvenue à faire « mourir de faim » le trypanosome, le parasite à l’origine de la maladie du sommeil. Transmis par la piqûre de la mouche tsé-tsé, ce parasite est un des pires ennemis de l’Afrique subsaharienne. Il y menace 60 millions de...