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L 1 : la longue descente en enfer de Lens

Erreurs de casting, tactiques et techniques, Lens (17e) vit une lente descente en enfer à laquelle il espère encore mettre fin, à condition de bien finir le championnat, à commencer par le match contre Sochaux, samedi, lors de la 34e journée de L1. Chute. La chute des « Sang et or » a débuté en mars 2007. Les Nordistes, deuxièmes de L1, avaient perdu en quart de finale de la Coupe de France contre les amateurs (CFA) de Montceau-les-Mines (1-0). Lens a payé sa politique de dégraissage. Plusieurs joueurs sont partis. Ceux qui sont restés, fatigués, ont craqué. Lors de l’ultime journée, ils avaient perdu la qualification pour la C1 à Troyes (3-0). Un traumatisme. Roux. La venue de Guy Roux en début de saison a été un échec retentissant. La signature du retraité bourguignon avait déjà suscité la polémique sur son âge. Deux mois après, il a jeté l’éponge, reconnaissant n’avoir plus la « grinta ». Dissensions. Son remplacement par Jean-Pierre Papin a été d’abord bien accueilli. Mais le Ballon d’or, qui avait remonté Strasbourg en L1, a senti ses limites. Le duo inédit avec Daniel Leclercq a d’abord bien fonctionné. Mais depuis quelques matches, bien que les deux hommes s’en défendent, des dissensions semblent être apparues. Les deux techniciens, aux styles différents, ne seraient pas totalement en accord sur certains choix : équipes, systèmes, voire remplacements. Mercato. Hormis Runje et, dans une moindre mesure, Laurenti, le recrutement estival a été un bide. Les Auxerrois Kalou, Akale et Pieroni n’ont pas fini la saison dans le Nord. Le mercato hivernal a été meilleur. Même s’il est parfois trop offensif, Belhadj s’est imposé à gauche, Loïc Rémy a prouvé ses qualités et Maoulida a apporté du poids en attaque. Régime. Des joueurs cadres l’an passé ont plus de mal cette saison. Hilton, d’abord bien revenu de blessure, est moins souverain. Son association avec Coulibaly, l’un des points forts lensois, donnait des ratés. De la finale de la Coupe de la Ligue perdue contre Paris (2-1) à la défaite à Lorient (1-0), c’est toujours cet axe qui est en cause. À 34 ans, Carrière n’a pas toujours la confiance des entraîneurs, même après une belle prestation. Quant à Dindane, il peine depuis son retour de la CAN. Coaching. Mi-janvier, Lens semblait avoir trouvé la bonne formule et s’était relancé devant Nancy (3-0 en Coupe de la Ligue), Lyon (3-0) ou à Caen (1-4). Malgré tout, l’effectif a continué à tourner. Si blessures et suspensions expliquent des modifications, des choix font débat. Comme la place sur le banc de Carrière contre Metz après avoir été très bon contre Paris. Le coaching prête aussi parfois à discuter, par exemple l’entrée trop tardive à Lorient de Monterrubio, vrai détonateur. Parcours. Lens n’a plus gagné depuis Caen le 10 février. Mais dans la saison, il y a eu des rencontres charnière. Comme la finale de la Coupe de la Ligue ou l’échec devant Lille (1-2). De plus, les Lensois n’ont pris qu’un point lors de leurs quatre matches en retard. Aucun de ces quatre matches n’a d’ailleurs été suivi d’une victoire. Minutes. Les Lensois ont un défaut : ils manquent de constance. Parfois ils arrêtent de jouer après 45 minutes ou ne se réveillent qu’en seconde mi-temps. Le match contre Lorient a été une autre preuve de leur propension à mal terminer. Le but de Saïfi, à la 85e minute, est venu s’ajouter à ceux de fin de match du Marseillais Cissé (89e) ou du Messin Pjanic (90e). Trop de points perdus et un sentiment de fatalité qui risquent de peser.
Erreurs de casting, tactiques et techniques, Lens (17e) vit une lente descente en enfer à laquelle il espère encore mettre fin, à condition de bien finir le championnat, à commencer par le match contre Sochaux, samedi, lors de la 34e journée de L1.
Chute. La chute des « Sang et or » a débuté en mars 2007. Les Nordistes, deuxièmes de L1, avaient perdu en quart de finale de...