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Le chef du PNL en visite à Washington Dory Chamoun : Il ne faut plus que le Liban soit à la merci de la Syrie WASHINGTON- Irène MOSALLI

Après Samir Geagea, c’est au tour du chef du PNL, Dory Chamoun, de prendre l’air à Washington, où il doit rencontrer de hauts responsables de l’Administration. Cette visite, a-t-il précisé, entre dans le cadre d’un périple qu’il effectue deux à trois fois par an depuis 1976, « car tout ce qui se passe dans la région est, d’une façon ou d’une autre, relié à Israël, donc à l’alliance existant entre ce pays et les États-Unis. Nous sommes – le Bon Dieu l’a voulu ainsi – voisins de la Syrie et d’Israël, voisinage peu commode. Si nous n’avions pas un allié comme les États-Unis pour nous donner une certaine protection, je crois que notre situation aurait été pire qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il est donc important de venir à Washington pour garder un contact étroit avec l’Administration, le Congrès etc. On essaie autant que possible de défendre le dossier libanais et de donner de la valeur au Liban aux yeux de l’Administration américaine ». M. Chamoun a ajouté qu’après le 11-Septembre, il est désormais possible de convaincre les Américains que leur approche politique du Liban – et du Moyen-Orient en général –, « faisait mal » et que ce mal pourrait les atteindre. « Je rappelle souvent à nos interlocuteurs américains et européens que lorsque le sort du Liban a été confié à la Syrie, notre pays est devenu exportateur de terrorisme. Carlos, l’Armée rouge, Abou Nidal et les autres avaient fait du Liban leur base. Il ne faut plus que le Liban soit à la merci de la Syrie. » Hier matin, M Chamoun a rencontré l’ancien ambassadeur Jeffrey Feltman, actuellement sous-secrétaire d’État adjoint pour les Affaires du Moyen-Orient au département d’État. « J’ai eu un excellent échange avec M. Feltman, a-t-il expliqué. Il est très positif à l’égard du Liban et il a affirmé, une fois de plus, que le Liban ne ferait l’objet d’aucun marchandage avec la Syrie. Un effort supplémentaire sera déployé pour accélérer le démarrage du tribunal à caractère international. L’Administration a à cœur le Liban et tout ce qui s’y passe et elle est prête à nous aider, tant que nous serons prêts à nous aider nous-mêmes. » Sur ce dernier point, le chef du PNL a fait remarquer que beaucoup de choses se passent au Liban, en ce moment, qui renforcent le 14 Mars et démontrent, peu à peu, la faillite de l’opposition. Au programme de Dory Chamoun, des réunions avec des membres du Pentagone, du Conseil de la Sécurité nationale et de la Commission des Relations extérieures du Congrès. Il donnera en outre des causeries dans deux « Think tank » : le Brooking Institute et le Hudson Institute. M. Chamoun avait commencé par se rendre à Detroit où il a présidé le congrès annuel des membres du PNL en Amérique du Nord et au Canada. Son message à leur endroit : faire entendre une seule voix libanaise à la nouvelle Administration qui sera mise en place, après l’élection présidentielle.
Après Samir Geagea, c’est au tour du chef du PNL, Dory Chamoun, de prendre l’air à Washington, où il doit rencontrer de hauts responsables de l’Administration. Cette visite, a-t-il précisé, entre dans le cadre d’un périple qu’il effectue deux à trois fois par an depuis 1976, « car tout ce qui se passe dans la région est, d’une façon ou d’une autre, relié à Israël, donc...