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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Le sort de la présidence Quelle ironie?! Et quelle tristesse?! Même la Jamaa islamaya, en même temps que le Conseil des muftis, prend position pour l’élection du président de la République maronite comme priorité absolue, afin qu’il «?exerce le rôle (constitutionnel) qui lui revient dans la formation du gouvernement et qu’il commande le dialogue national?». Par contre, les responsables politiques maronites sont toujours perdus dans leurs ambitions personnelles effrénées, leurs querelles et leurs chicaneries, et ne s’intéressent nullement ni au sort de la présidence de la République maronite ni au sort du Liban. Halim ABOUCHAKRA Ne touchez plus à Wadi Bou Jmil ! Profitant du marasme politique et économique, certaines parties s’acharnent sur les dernières traces du passé glorieux et charmant de Beyrouth. La zone de Wadi Bou Jmil, autrefois cœur battant de la capitale et fief de cette communauté juive libanaise oubliée, semble être la nouvelle cible de promoteurs qui y voient un terrain fertile pour leurs projets rentables. Depuis quelques mois, l’on voit des bulldozers, avides de destruction, démolissant l’une après l’autre des bâtisses portant encore l’architecture et le parfum de l’âge d’or de Beyrouth, sous l’œil indifférent des citoyens impuissants. En quelques instants, ce sont les souvenirs de plusieurs générations, mais aussi une partie de notre héritage architectural qui sont rasés. Inutile de rappeler que nos «?responsables?» sont occupés par des sujets bien plus «?importants?» et «?complexes?», et qu’ils n’ont ni le temps ni l’énergie pour se soucier de ce sujet-là. Mais ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment la société civile peut rester muette face à tous ces abus commis contre notre histoire et contre l’aspect culturel spécifique de notre capitale. N’aurions-nous pas pu retaper ces anciennes bâtisses fatiguées par le temps et les guerres auxquelles elles ont assisté?? Pourquoi détruire tout cela?? Pour construire de nouveaux centres modernes, sans âme, et générer plus d’argent?? Soit, mais faut-il le faire au détriment de l’histoire?? Ensuite, est-il acceptable de garder la synagogue Magen Avraham, la seule peut-être subsistant encore au Liban, dans l’état lamentable dans lequel elle se trouve aujourd’hui?? Est-ce ainsi que nous serons en train de préserver notre pluralisme et l’histoire d’une communauté faisant partie des dix-huit communautés formant ce tissu social libanais si particulier?? Il n’est plus permis de porter atteinte à tous ces vestiges qui symbolisent le pluriconfessionnalisme libanais. Si nous n’avons pu éviter les pressions exercées sur certaines communautés au cours des dernières «?trente glorieuses?» de notre passé et de l’exode massif de leurs membres, préservons au moins leurs lieux de culte. Bachir EL-KHOURY
Le sort de la présidence

Quelle ironie?! Et quelle
tristesse?!
Même la Jamaa islamaya, en même temps que le Conseil des muftis, prend position pour l’élection du président de la République maronite comme priorité absolue, afin qu’il «?exerce le rôle (constitutionnel) qui lui revient dans la formation du gouvernement et qu’il commande le dialogue national?».
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