Les Knicks ne sont pas mauvais partout

L’information a de quoi surprendre mais les Knicks, l’une des plus mauvaises franchises de la conférence Est, sont bel et bien leaders d’un classement NBA. Pour être exact, il s’agit en fait du hit-parade récemment établi par le magazine américain Forbes et consacré à la valeur marchande des franchises du championnat nord-américain de basket-ball. Dans ce domaine au moins, la décevante équipe de New York devance toutes ses concurrentes – et ce, pour la troisième saison consécutive –, puisqu’elle pèse la bagatelle de 604 millions de dollars. En dépit de résultats calamiteux et de la réputation sulfureuse de leur entraîneur Isiah Thomas, les Knicks, qui possèdent la masse salariale la plus élevée de la Ligue, se vendent donc plutôt bien même si Forbes a relevé un déficit du budget de fonctionnement estimé à 40 millions de dollars. Ventes de billets, droits TV et produits dérivés ont par exemple rapporté près de 200 millions de billets verts dans les caisses new-yorkaises la saison dernière. En valeur pure, les autres franchises les plus chères sont, par ordre décroissant, deux équipes mythiques comme les Los Angeles Lakers et les Chicago Bulls. Puis viennent Detroit, Houston, Dallas, la formation tenant du titre (San Antonio) n’arrivant qu’en dixième position avec par conséquent le meilleur coefficient d’efficacité. Il faut enfin savoir que si les clubs américains de basket-ball sont tous de grosses machines à faire de l’argent, ils ne pèsent pas grand-chose en comparaison des valeurs estimées pour les franchises de football US. Ainsi, les Dallas Cowboys valent la somme astronomique de 1,5 milliard de dollars. À New York, les Jets, seulement dixièmes du classement NFL, émargent à 967 millions. Soit 350 de plus que les Knicks, leurs voisins de palier.