Rechercher
Rechercher

Actualités

Cyclisme - Troisième étape de la compétition hier Sylvain Chavanel prend le pouvoir sur le Paris-Nice

Si le Finlandais Kjell Carlström (Liquigas) a profité hier de la troisième étape de Paris-Nice pour décrocher la plus belle victoire de sa carrière, le cyclisme français a montré de très belles couleurs, avec notamment la prise de pouvoir de Sylvain Chavanel au général. Les Français Clément Lhotellerie (Skil-Shimano) et Pierre Rolland (Crédit agricole) ont pris respectivement les deuxième et troisième places de l’épreuve alors que Chavanel (Cofidis) s’est emparé du maillot jaune de leader 24 heures avant l’escalade du mont Ventoux. Depuis le début de saison, il semblait bien que le cyclisme avait évolué vers plus de sagesse et permis aux équipes françaises d’être au moins au niveau de leurs rivales, mais il fallait attendre cette étape de Paris-Nice pour en être tout à fait sûr. Il y a deux ans, déjà, le début de Paris-Nice avait été prometteur pour les Tricolores avant que Floyd Landis, sous le maillot Phonak, n’écrase tout le monde dans le col de la Croix de Chaubouret. Hier, dans ce même col de la Croix de Chaubouret, le spectacle fut également au rendez-vous. Derrière les échappés matinaux, Carlström, Lhotellerie et Bradley McGee (CSC) que les deux premiers cités n’allaient pas tarder à distancer, la bataille fit rage. Elle a notamment permis à Christophe Moreau de dynamiter le peloton et d’avoir raison du Britannique David Millar. Toutefois, aucune équipe ne pouvait s’organiser et quand un équipier se sacrifiait, il était rapidement distancé. Les hommes frais, principalement Sylvain Chavanel et Damiano Cunego (Lampre), tentaient de surprendre leurs adversaires avant d’être raisonnés dans la descente et seuls ont alors résisté des grimpeurs ou des coureurs complets. Depuis Jalabert en 1997 Les premières impressions de la semaine ont été confirmées avec des hommes forts prêts à en découdre pour la victoire finale, principalement Davide Rebellin (Gerolsteiner), Jaroslav Popovych (Silence-Lotto), Luis-Leon Sanchez (Caisse d’Epargne) auxquels il faut donc ajouter Sylvain Chavanel. Sans doute ces quatre-là composeront-ils l’axe majeur de l’ascension décisive du Ventoux aujourd’hui. Mais vraiment pas Cadel Evans, une nouvelle fois distancé, David Millar ou encore un coureur de la méconnaissable équipe CSC. À la liste des prétendants, il faut ajouter, avec quelques réserves parce qu’ils ne peuvent être certains de pouvoir accompagner les meilleurs jusqu’au sommet du mont Serein aujourd’hui, l’Italien Rinaldo Nocentini (AG2r-La Mondiale), le Basque Gorka Verdugo (Euskaltel) et le Hollandais Robert Gesink (Rabobank). Hier, le développement de l’échappée de Clément Lhotellerie et Kjell Carlström est également source d’espoir quand dans un passé récent toute tentative était brutalement réprimée. Si le Français, comme son équipier Thierry Hupond la veille, n’a pas été payé en retour des efforts consentis, le succès du Finlandais va certainement inspirer bien des coureurs dans les prochains jours. Lhotellerie, 23 ans depuis trois jours, s’est consolé avec le maillot à pois du meilleur grimpeur et Pierre Rolland, 22 ans, fâché d’avoir gagné le sprint derrière les deux échappés, aura sans nul doute l’occasion de lever les bras. Sylvain Chavanel a quant à lui confirmé qu’il est bien le meilleur coureur français du moment. « Je me suis fait plaisir, disait-il après avoir revêtu le maillot jaune, j’ai des jambes de feu. Je suis là pour gagner Paris-Nice et si demain soir (jeudi) je suis encore leader, je pense que ce sera possible ! » La France attend cela depuis Laurent Jalabert en 1997.
Si le Finlandais Kjell Carlström (Liquigas) a profité hier de la troisième étape de Paris-Nice pour décrocher la plus belle victoire de sa carrière, le cyclisme français a montré de très belles couleurs, avec notamment la prise de pouvoir de Sylvain Chavanel au général.
Les Français Clément Lhotellerie (Skil-Shimano) et Pierre Rolland (Crédit agricole) ont pris...