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Le Quai d’Orsay dément l’existence d’une initiative euro-arabe PARIS, d’Élie MASBOUNGI

Au cours de son point de presse bihebdomadaire hier, Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, est revenue sur le communiqué diffusé par ses services au sujet du 6e rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur la mise en œuvre de la résolution 1701, et a apporté un certain nombre de précisions sur l’attitude de la France à l’égard de la crise libanaise. Interrogée au sujet de la visite au Liban et dans la région du chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, Mme Andréani a déclaré : « M. Solana doit s’informer sur place de ce qui se passe. Vous savez à quel point l’Union européenne suit de près ce dossier comme d’ailleurs tout ce qui se passe au Proche-Orient. L’UE, comme la France, soutient l’initiative de la Ligue arabe (en faveur d’un règlement au Liban) qui reste la base sur laquelle nous espérons qu’un président libanais va pouvoir être élu, la prochaine séance parlementaire électorale étant fixée au 11 mars. » Priée de commenter certaines informations de presse faisant état d’une initiative euro-arabe pour résoudre la crise libanaise, avec parallèlement une conférence internationale sur d’éventuelles sanctions contre la Syrie, Mme Adréani les a désignées comme étant « le fruit de l’imagination ». « Je vous redis, a martelé la porte-parole, que nous sommes attachés à l’accomplissement de l’initiative de la Ligue arabe. Il n’y a pas d’autres initiatives pour le moment. » En réponse à une question, la porte-parole a rappelé que le communiqué diffusé lundi par le Quai d’Orsay et faisant état d’un assentiment français à l’envoi d’une nouvelle mission pour aider au contrôle de la frontière libano-syrienne était un simple commentaire de la déclaration du secrétaire général de l’ONU sur l’application de la résolution 1701. Pour ce qui est des « gestes concrets attendus de la part de la Syrie », Mme Andréani a expliqué que pour la France, cela signifie que Damas doit montrer sa bonne volonté au sujet du Liban comme sur d’autres sujets, précisant que c’est cela qui conditionne un dialogue approfondi avec la Syrie. Interrogée sur le point de savoir pourquoi le texte diffusé la veille par le Quai d’Orsay évoquait la question des prisonniers israéliens détenus au Liban et non celle des Libanais détenus en Israël, la porte-parole a indiqué : « Nous souhaitons que tous les prisonniers soient libérés. » Par ailleurs, des responsables du Quai d’Orsay n’ont pas caché devant les représentants de la presse leur pessimisme quant à une solution prochaine de la crise libanaise qui se concrétiserait par l’élection d’un nouveau président de la République avant le sommet arabe de Damas. Entre-temps, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a fait savoir hier à la presse qu’il avait l’intention de tenir lui-même le prochain point de presse, vendredi. On pense que M. Kouchner veut apporter directement des précisions et des nuances sur ce qui a été dit et écrit récemment sur diverses questions internationales, notamment la crise au Proche-Orient, les relations franco-syriennes et la présidentielle libanaise.
Au cours de son point de presse bihebdomadaire hier, Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, est revenue sur le communiqué diffusé par ses services au sujet du 6e rapport du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur la mise en œuvre de la résolution 1701, et a apporté un certain nombre de précisions sur l’attitude de la France à...