Ce mardi 4 mars Dialogue d’un violoncelle et d’un clavier…

Une soirée aux accents feutrés…Un violoncelle et un clavier tiennent un dialogue serré et tendre à la fois, avec des pages à l’inspiration variée de Beethoven, Barber, J.-S. Bach et Sergueï Rachmaninov. À l’auditorium Émile Boustany, sous les feux de la rampe, pour ce mardi 4 mars, Danjulo Ishizaka, musicien germano-japonais, aux commandes de l’archet du violoncelle et, pour les nuances et la maîtrise des touches d’ivoire du piano, Norie Takahashi… Né en 1979, Danjulo Ishizaka a fait ses premières gammes au violoncelle à l’âge de quatre ans ! Des premiers cours avec Christian Schweiker à l’Université d’Indiana aux États-Unis (sous la férule de Boris Pergamenschikov), en passant par le Conservatoire de Berlin, sa formation a été soigneusement accomplie sous l’influence de prestigieux maîtres, tels Berhard Greenhouse, Gyorgy Kurtag, Menahem Pressler et l’Amadeus quartette. Détenteur de plus d’un prix (Gaspar Cassado en Espagne, Lutoslawski à Varsovie, l’ARD à Munich et, en 2002, le Grand prix Emanuel Feuermann), le jeune violoncelliste a travaillé par ailleurs avec d’éminents artistes, tels Gidon Kremer, Christoph Poppen, Julia Fisher, Lars Vogt, Tabea Zimmermann et Elena Bashkirova. Vaste répertoire que celui de Danjulo Ishizaka, mais on retient surtout ses enregistrements où, pour les sonates de Britten, Frank et Mendelssohn-Bartholdy (avec le pianiste Martin Helmchen), il a obtenu en 2006 la récompense de l’Echo Klassik en Allemagne. Quant à la pianiste qui va donner la réplique au jeune violoncelliste, il s’agit de Norie Takahashi, aujourd’hui sous la férule du professeur Klaus Hellwig à Berlin après avoir suivi les « masters class » de Robert Levin, Bruno Leonardo Gelber, Ferenc Rados, Vitaly Margulis, Karl Engel et Michail Voskressenski. Dotée de plus d’un prix (le concours Beethoven à Bonn en 2005, Prix Steinway en 2002, le Prix de l’audience du concours Schubert à Graz), la pianiste a donné de nombreux concerts en Europe et la réplique à plus d’un orchestre, entre autres, l’Orchestre Beethoven de Bonn, le Philharmonique Pomorska, l’Orchestre philharmonique Sendai, l’Orchestre symphonique Kyushu et l’Orchestre symphonique Tochigi… Par ailleurs, on l’a applaudie, successivement, aux côtés de Dietrich, Fisher-Dieskau, Aribert Reimann et Axel Bauni. Parmi ses enregistrements chez Naxos, on relève l’accueil chaleureux réservé au Concerto n°4 (avec l’Orchestre de chambre de Cologne placé sous la direction de Helmut Mueller-Bruehl).