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L’ombre de l’absence, de Nasri Hajjaj Le documentaire (production Familia) essaye de décrire la hantise que vivent les Palestiniens et plus particulièrement ceux qui ont été déracinés de leur patrie et qui ont vécu éparpillés à travers le monde. Ceux-là sont hantés quotidiennement par la question du lieu de sépulture, préoccupation qui se nourrit du rêve du retour. Un rêve accompagné d’un projet de retrouver une identité disloquée et menacée. Ainsi, l’obsession d’être enterré en Palestine a remplacé l’absence de lien avec la patrie, lieu fondateur de leur vie. Le souci du cinéaste était de savoir comment exprimer cinématographiquement cette absence du présent réel en même temps que la présence d’un absent mythique. « Comment cela revêt une dimension spirituelle spéciale où la vie et la mort sont mises sur le même plan », dit-il. Cette perception est retransmise par l’image et la texture sonore : musique, parole et bruitage. Tout en narrant le déracinement de personnalités palestiniennes connues dans le monde de la politique et de la culture, comme Yasser Arafat, Édouard Saïd, Néji el-Ali, Ibrahim Abou Loghd, Moïne Bsissou, ce film décrit la relation des Palestiniens avec le lieu où ils doivent vivre et le lieu où ils doivent mourir, et cela dans plusieurs pays : Liban, Palestine, Syrie, Jordanie, Égypte, Tunisie, Paris, Londres, Bulgarie, New York, Vietnam. Ce documentaire a obtenu le Muhr bronze au Festival du film de Dubaï. Ce soir, jeudi, 19h00, cinéma Métropolis (al-Madina, Hamra) The Science of Sleep, de Michel Gondry Avec Alain Chabat, Gael Garcia Bernal, Emma De Caunes, Sacha Bourdo, Miou-Miou et Charlotte Gainsbourg. Artiste, le jeune Stéphane Miroux, né d’un père étranger, débarque à Paris, des rêves de grandeurs plein la tête. Sa mère lui a trouvé un travail de créatif dans une société d’édition. Mais il déchante vite. Son job consiste en fait à réaliser des calendriers et l’ambiance au sein de la petite entreprise est des plus moroses. Parmi ses collègues, Stéphane sympathise avec Guy, quadragénaire un peu lourd. Mais il est loin d’être comblé. Il se réfugie dans ses rêves et dans son imagination débordante. Tout s’éclaire le jour où il rencontre sa voisine de palier qui se montre sensible à la créativité du jeune homme, avant d’être effrayée par son excentricité... Vendredi 29 février, 19h00, Alba