SPECTACLE À l’Espace Tournesol jusqu’au 2 mars « Sur la Riviera », une comédie musicale légère et sans prétention

Fuir les idées noires, la morosité ambiante, les houleux débats politiques et les menaces qui planent pour rejoindre, à l’Espace Tournesol, la joyeuse bande de comédiens-chanteurs-danseurs d’Alain Plisson qui donne à voir « Sur la Riviera », une comédie musicale légère et enjouée. Une heure vingt minutes de danse, de chant et de fraîcheur. Des refrains célèbres tirés du répertoire de la variété française, de petites chorégraphies de charleston, de french-cancan, de tango... et des saynètes sympathiques, le tout coordonné avec simplicité par Alain Plisson et interprété par des amateurs qui n’ont d’autre prétention que de partager avec le public leur bonheur de la scène. Un divertissement adapté de The Boyfriend de Sandy Wilson – un musical des années soixante – qui tourne autour des amours de quatre petites Anglaises en vacances studieuses dans une institution huppée à Nice, sur la Côte d’Azur. L’intrigue, qui se déroule sur une journée de carnaval en1929, est à l’image de ces années-là : folle et... légère ! Prenez quatre petites Anglaises délurées qui font tourner en bourrique leurs petits copains-fils de milliardaires ; une directrice d’école aussi extravagante que fleur bleue ; un couple d’Anglais d’âge moyen, dont l’épouse autoritaire ne lâche pas d’un pas son mari, lequel perd le légendaire flegme de ses compatriotes à la moindre jupette à l’horizon ; un autre monsieur british, père de l’une des pensionnaires, qui va lui aussi s’abandonner à l’ambiance débridée de la Riviera française, et enfin un duo d’amoureux romantiques... Mélangez tout ce beau monde, et vous aurez des situations facétieuses qui se terminent sur les douze coups de minuit en conte de fées ! Vous l’aurez compris, la trame n’est ici que prétexte à une joyeuse sarabande en danses et en chansons. Et La Riviera de Plisson n’a pour autre ambition que de dé-stresser un public harassé par une situation politique et sociale qui n’a de comique que son noir surréalisme. « C’est un spectacle qui n’a d’autre prétention que d’offrir au public un moment de bonheur », avait prévenu Alain Plisson en présentant son spectacle et, c’est le cas, si vous y allez sans esprit critique ni préjugés intellectualisants. D’autant que les recettes du spectacle iront au profit d’œuvres caritatives tels la fondation Afif Osseiran, les jeunes de l’Ordre de Malte, l’Apsad, Oumnia, l’Orphelinat de Zouk et la Société libanaise de lutte contre le sida. Z.Z. Jusqu’au 2 mars, tous les soirs, sauf les lundis, à 20h30. Réservations et renseignements au 01-381290. Relâche les lundis.