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Actualités - CHRONOLOGIE

Certaines organisations prônent « la libération animale » De la manifestation au sabotage, les amis des bêtes radicalisent leur combat

Sabotage de parties de chasse, actions contre la corrida à pied ou à cheval, campagnes contre le foie gras, la viande de cheval ou la fourrure, les défenseurs de la cause animale font feu de tout bois et, pour certains, radicalisent leurs initiatives. La Société de vénerie française fait ainsi état dans la dernière livraison de son magazine Vénerie de plusieurs « sabotages de chasse à courre » commis contre des équipages, notamment par des écologistes radicaux. Des groupuscules aux ramifications internationales, qui s’inspirent, selon Vénerie, des activistes anglais autobaptisés « Sabs », bloquent les chevaux dans des filets, immobilisent les meutes dans les camions au nom du droit et du respect des animaux. Interrogée par l’AFP, Caroline Landy, directrice de la SPA (Société protectrice des animaux), « condamne toutes les actions violentes et illégales, et n’encourage en aucun cas les auteurs ». Elle privilégie au contraire « la voix légaliste du dialogue ». Le bien-être animal est devenu une préoccupation au point que le gouvernement va organiser plusieurs rencontres « Animal et société » pour « aboutir d’ici à fin juin 2008 à un plan d’action de mesures concrètes sur la protection animale », a récemment annoncé le ministère de l’Agriculture. Ces rencontres « Animal et société » réuniront « les élus locaux et les parlementaires, les représentants des secteurs professionnels concernés, les représentants des organisations non gouvernementales concernées, des scientifiques et des représentants des ministères concernés », selon la même source. Les militants du bien-être animal sont très présents sur Internet. Les « vegan », qui ne mangent aucun produit animal ni ne portent de cuir, prônent « la libération animale » et « l’abolition du statut de propriété des non- humains ». Ils voisinent sur la toile avec les végétariens, les « humanistes antispécistes » pour qui tous les êtres vivants sont égaux, les végétaliens et des groupes radicaux qui, vêtus de noir et parfois encagoulés, organisent des stages de commando pour sensibiliser l’opinion. Selon Vénerie, ils cherchent à « provoquer des violences de la part des veneurs », lesquels ont pour consigne « de tout faire pour éviter les affrontements » quand les chasses sont perturbées. La tauromachie, l’expérimentation animale dont la vivisection, l’euthanasie de commodité, l’élevage industriel, le commerce de la fourrure font l’objet de nombreux débats sur le Web. Les défenseurs des animaux veillent aussi sur les oies et les canards. Un collectif anti-foie gras, appelé « stop gavage », propose dans plusieurs grandes villes de France la découverte d’un « faux gras » à base de légumes variés. En ce qui concerne la corrida, un observatoire des cultures taurines garantissant à contre-pied leur « légitimité » doit voir le jour en Arles lors de la feria de Pâques, indique la revue Arènes infos de janvier.
Sabotage de parties de chasse, actions contre la corrida à pied ou à cheval, campagnes contre le foie gras, la viande de cheval ou la fourrure, les défenseurs de la cause animale font feu de tout bois et, pour certains, radicalisent leurs initiatives.
La Société de vénerie française fait ainsi état dans la dernière livraison de son magazine Vénerie de plusieurs « sabotages...