Solidere a dominé...
Actualités - OPINION
Changes et Bourses Les investisseurs dans l’expectative... Jean-Paul MOUBARAK
Par MOUBARAK Jean-Paul, le 12 février 2008 à 00h00
Faire des transactions trop hasardeuses et soumises aux humeurs de la politique ne semble guère enchanter les investisseurs. Ils ont préféré hier se tenir sur leurs gardes en attendant l’issue de la séance l’élection présidentielle la semaine prochaine. La journée d’hier a marqué une certaine morosité, révélant une inquiétude quant à l’avenir du pays.
Solidere a dominé sans réellement convaincre. En effet, les volumes ont été faibles et les clôtures en berne. Les actions A ont terminé à 21,13 $ (-1,53 %) et les B à 21,17 $ (-0,79 %)
Les bancaires ont fait dans l’équilibre. Les actions ordinaires de la Byblos Bank ont clôturé à 2,17 $, enregistrant une baisse de 0,91 %, et les certificats GDR de la BLOM Bank ont été les seules à sortir leur épingle du jeu avec une lègère hausse de 0,72 % à 90 $, mais sur un volume tout aussi léger de 200 actions.
Aux industrielles, les actions du cimentier Holcim perdaient 0,55 % à 19,54 $.
Face à cette flopée de baisses, l’indice BLOM a laissé tomber 6,63 points (-0,455 %) pour terminer à 1 449,38 points sur 50 190 actions négociées d’une valeur de 889 499 $.
Le marché des changes a été très volatil, le dollar ayant fluctué entre 1 512,75 LL et 1 514 LL avant, finalement, de se fixer dans la fourchette 1 513,25-1 513,75 LL. La BDL l’a clôturé à 1 507,50 LL.
Les Bourses internationales
terminent contrastées
Les Bourses européennes ont terminé sur une nouvelle baisse, hier, au terme d’une séance très hésitante et pauvre en nouvelles macroéconomiques.
En revanche, Wall Street, après avoir ouvert en baisse dans un marché animé par le rejet de l’offre de rachat de Yahoo! lancée par Microsoft, s’est légèrement reprise suite au toilettage du Dow Jones, avec la sortie du cigarettier Altria et du spécialiste des automatismes Honeywell, remplacés par Bank of America et par le pétrolier Chevron. Cette modification sera effective dès le 19 février.
L’euro n’a pas évolué face au dollar hier, restant accroché au seuil de 1,45 $, la réunion des ministres des Finances du G7 ayant échoué ce week-end à donner un réel coup de fouet au billet vert.
Faire des transactions trop hasardeuses et soumises aux humeurs de la politique ne semble guère enchanter les investisseurs. Ils ont préféré hier se tenir sur leurs gardes en attendant l’issue de la séance l’élection présidentielle la semaine prochaine. La journée d’hier a marqué une certaine morosité, révélant une inquiétude quant à l’avenir du pays.
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