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Actualités - CHRONOLOGIE

PUBLICATIONS « Publio », une revue d’art et d’essai éditée à Boston par Imad Atalla

Établi à Boston depuis 1984, Imad Atalla est l’éditeur de « Publio », une revue d’art et d’essai qui a été classée, en 2006, parmi les dix meilleurs titres du genre publiés aux États-Unis. Une reconnaissance méritée pour ce magazine, à la mise en page aussi sophistiquée que son contenu, né de la passion d’un informaticien pour l’art, la culture et la presse. Car Publio est le « hobby professionnel » de Imad Atalla qui dirige, par ailleurs, sa propre société d’informatique. Sauf que ce chef d’entreprise avait déjà, par le passé, tenté l’expérience journalistique. À peine diplômé en science informatique et en économie, ce Libanais, aujourd’hui quarantenaire, avait fondé, en 1989, al-Afkar, un périodique économico-politique bilingue (arabe-anglais) qui s’adressait principalement à la diaspora libanaise en Amérique. L’aventure avait duré deux ans, puis Imad Atalla avait jeté l’éponge pour se consacrer plus sérieusement à sa carrière dans l’informatique. En 2005, il passe par une période de transition sur le plan professionnel. Il ne résiste pas à la tentation de mettre à profit ses quelques mois de battement pour lancer un nouveau projet de magazine. Ce sera Publio, un trimestriel culturel et artistique qui s’adresse cette fois à la très large audience d’anglophones à travers le monde. Car cette revue, diffusée essentiellement par souscription, s’adresse à tous ceux, aux quatre coins de la planète, qui s’intéressent aux mutations culturelles et identitaires de notre monde actuel. Anticonformisme et qualité visuelle C’est en effet autour de cet axe que s’articulent les textes (car il ne s’agit pas d’articles à proprement parler) des journalistes, auteurs, chercheurs, universitaires, poètes..., eux-mêmes de différentes nationalités, qui y collaborent. Parmi ces signatures, on relève, par exemple, dans le dernier numéro, celles de Don Share, le doyen du département de poésie à Harvard ; de Peter Moore, écrivain américain et chef du département des sciences humaines de l’Université de Californie ; de Vasudha Pande, nouvelliste indienne, grande amatrice de phénomènes physiques inexplicables ; ou encore d’Anthony Shadid, correspondant du Washington Post pour le Proche-Orient... Tablant autant sur la qualité des écrits que sur celle du visuel, Imad Atalla a également fait appel à des artistes et des photographes professionnels pour les illustrations. À l’instar de Karl Baden, un photographe aux œuvres appartenant aux collections de divers musées américains et dont le nom figure sur la liste du Who’s Who in American Art. Pour le reste, Atalla supervise personnellement la maquette et la mise en page de son bébé sur papier de luxe. Au sommaire du dernier numéro de Publio, on relève le récit de Anthony Shadid relatant la nostalgie de la maison familiale au Liban-Sud, un témoignage en textes et photos signé Karl Baden, ou encore un extrait du livre à paraître de Belén Fernandez, une fiction inspirée d’un voyage de l’auteur espagnol au Liban, finement intitulé Coffee with Hezbollah ! De la belle ouvrage en somme. À découvrir. Zéna ZALZAL Abonnement et souscription à publio.com. Le dernier numéro, exceptionnellement imprimé au Liban, est, par conséquent, disponible dans certaines librairies beyrouthines, comme la CDthèque et Bookstore (Ras-Beyrouth).
Établi à Boston depuis 1984, Imad Atalla est l’éditeur de « Publio », une revue d’art et d’essai qui a été classée, en 2006, parmi les dix meilleurs titres du genre publiés aux États-Unis.
Une reconnaissance méritée pour ce magazine, à la mise en page aussi sophistiquée que son contenu, né de la passion d’un informaticien pour l’art, la culture et la presse. ...