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Actualités - CHRONOLOGIE

Rugby - La France affrontera l’Irlande samedi lors du Tournoi des six nations Journée de réflexion pour les Bleus à Marcoussis

Les entraîneurs du XV de France ont pris une journée de réflexion entre la victoire sur l’Écosse de dimanche à Murrayfield et le match contre l’Irlande de samedi au Stade de France. La raison officielle de cette pause qui a entraîné le report de 24 heures à ce matin de la sélection du XV de départ était de « pouvoir prendre un peu de recul par rapport au match contre l’Écosse et analyser en détail la vidéo du match », selon les termes d’un communiqué. Elle s’inscrit surtout dans ce que l’entraîneur adjoint Didier Retière décrit comme le « double objectif de construire le groupe et de faire avancer le projet de jeu et en même temps de gagner les matchs. » Quelques changements pourraient donc intervenir sous forme de permutations entre titulaires et remplaçants d’autant que le XV de France s’attend, selon l’autre entraîneur adjoint Émile Ntamack, « à un match plus dur que celui qu’on vient de vivre ». L’entraîneur en chef Marc Lièvremont a souligné lundi à Édimbourg que la reconduction du groupe des 22 « ne veut pas dire que les quinze mêmes seront alignés d’entrée ». Il a ajouté : « On n’exclut pas l’idée, même si un joueur a été brillant, de le laisser sur le banc en lui expliquant qu’il est au niveau, mais qu’on veut en voir un autre tout en gardant une cohérence. » Ces éventuels changements découleront évidemment de l’analyse en détail de la victoire de Murrayfield. Dès le lendemain du match, Lièvremont avait déjà relevé « quelques soucis (qui) restent quelque part mineurs par rapport à l’impression générale, à savoir l’investissement de tous dans le combat, dans le mouvement, la solidarité défensive ». « Imprévisibles » Lièvremont avait ainsi cité « un jeu au pied approximatif en première mi-temps (...), quelques approximations défensives sur leurs mêlées spontanées, une qualité de sortie de balle sur nos mêlées spontanées qui a été assez médiocre et nous a empêchés de mettre un peu plus de vitesse dans notre jeu, une conquête un poil approximative en première mi-temps, mais qui malgré tout sur l’ensemble du match reste satisfaisante ». Ces soucis en conquête ont surtout été perceptibles en mêlée fermée où le pack français a peiné, concédé une pénalité et perdu un ballon sur son introduction en première mi-temps. Le pilier droit Julien Brugnaut, qui vivait son premier match international et joue habituellement à gauche, a reconnu avoir « eu des difficultés ». Il se retrouve d’autant plus sur la sellette que son remplacement par Nicolas Mas a redonné une meilleure assise à la mêlée bleue. Si l’on juge par les autres changements opérés en deuxième mi-temps, le talonneur Dimitri Szarzewski entré à la place de William Servat, et Julien Bonnaire qui a succédé à Elvis Vermeulen, par ailleurs légèrement blessé aux côtes, sont des candidats sérieux à la titularisation. L’ouvreur David Skrela l’est aussi, évidemment, même si Lièvremont a fait un éloge appuyé de François Trinh-Duc, bombardé chef d’attaque à 21 ans. « On lui avait demandé de jouer, de se lâcher, d’être décomplexé. Il a su parfaitement alterner son jeu, il a pris des initiatives individuelles », a-t-il dit. « Il a été quasi parfait pour une première. » Changer quelques joueurs aurait évidemment pour effet annexe de continuer à surprendre des adversaires déjà perplexes et sans repères face à ce nouveau XV de France. « Plus on travaillera, plus on arrivera à être imprévisibles », les a d’ailleurs avertis Lièvremont.
Les entraîneurs du XV de France ont pris une journée de réflexion entre la victoire sur l’Écosse de dimanche à Murrayfield et le match contre l’Irlande de samedi au Stade de France.
La raison officielle de cette pause qui a entraîné le report de 24 heures à ce matin de la sélection du XV de départ était de « pouvoir prendre un peu de recul par rapport au match contre...