Rechercher
Rechercher

Actualités

Ski alpin Saint-Moritz : Paerson à la recherche du temps perdu

La Suédoise Anja Paerson, lauréate en décembre sur la même piste des descente et super-G annulés à Val-d’Isère, revient à Saint-Moritz avec l’obligation de briller encore pour se relancer au classement général de la Coupe du monde de ski alpin. « Chaque fois que je reviens ici, ça me donne de l’énergie positive », a remarqué la sextuple championne du monde, qui aura bien besoin de cette vitamine. Elle avait quitté la Haute-Engadine avec la pole position au général et l’espoir de redevenir performante dans les disciplines techniques. Mais l’amélioration escomptée n’a pas eu lieu. La Scandinave, qui réside à Monaco, n’a pas fait mieux que 8e en slalom (le 6 janvier à Spindleruv Mlyn, en République tchèque). Ce qui en dit long sur sa régression sur les planches courtes. La skieuse la plus titrée en activité est peu loquace quand il s’agit d’évoquer ses problèmes de matériel – elle qui dévore les paires de ski lors des essais – et d’adaptation à la technique du carving. Mathématiquement, Paerson n’est pas hors jeu. Mais plus que les 283 points qui la séparent de la leader, l’Autrichienne Nicole Hosp, ce sont sa position très en retrait (8e) et la qualité des filles placées devant elle qui rendent la situation critique. L’Américaine Lindsey Vonn, nettement en tête du classement de la descente mais à 126 points de Hosp dans la course au grand globe de cristal, abat également une carte importante sur la piste Corviglia. Elle y avait terminé 2e de la descente du 15 décembre, à 4/100es de Paerson. Hosp a la main Si elle affiche sa confiance, l’Allemande Maria Riesch dit non avec la tête quand on évoque la Coupe du monde générale. L’Américaine Julia Mancuso, pour sa part, accuse déjà un retard de 186 points et la piste Corviglia n’est pas sa préférée. Dans ce contexte, Hosp peut garder le sourire, même si elle est consciente qu’elle va manger son pain noir à Saint-Moritz puis à Sestrières (Italie), une semaine plus tard. « Je dispute la descente pour m’habituer aussi à la vitesse en vue du super G de dimanche. Au mieux, je marquerai quelques points en descente, mais je vise au moins une place dans les dix en super G », explique la tenante du grand globe. La pression n’est pas tant sur elle, d’ailleurs, que sur ses collègues de la Wunderteam, à la recherche d’une première victoire en descente cette saison. Avis donc à la Speed Queen Renate Götschl et à sa jeune équipière Maria Holaus. Loin de ces préoccupations, la Canadienne Emily Brydon a posé son imposant gabarit sur la piste lors des deux entraînements. « Cette pente, qui requiert des qualités de glisse, me convient assurément. Mais c’est autre chose de gagner le jour de la course », souligne la skieuse de Colombie-Britannique. Brydon avait obtenu le 1er de ses 3 podiums de Coupe du monde à Saint-Moritz. C’était, déjà, il y a 7 saisons, 3e de la descente.
La Suédoise Anja Paerson, lauréate en décembre sur la même piste des descente et super-G annulés à Val-d’Isère, revient à Saint-Moritz avec l’obligation de briller encore pour se relancer au classement général de la Coupe du monde de ski alpin. « Chaque fois que je reviens ici, ça me donne de l’énergie positive », a remarqué la sextuple championne du monde, qui...