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SUNSHINE Danny Boyle On n’avait pas vu Danny Boyle aussi en forme depuis Trainspotting. C’est que The Beach et autres demi-réussites n’étaient pas à la hauteur du deuxième film du réalisateur qui a révélé au grand public Ewan McGregor. Il lui aura fallu douze ans pour nous pondre un nouveau petit bijou. Sunshine est un film de science-fiction et si vous n’êtes pas fans d’Alien ou de 2001, passez votre chemin. Parce que Sunshine est un peu comme un film déjà-vu, mais si nouveau à la fois. L’ambiance est annoncée dès le début, puisqu’une voix-off place le décor. Nous sommes en 2057, le soleil va mourir. Si la mission de Icarus II échoue (comme celle d’Icarus I qui avait disparu aux abords du soleil), et bien, la terre et l’humanité tout entière vont disparaître. À bord de ce deuxième vaisseau, une équipe de botanistes, de physiciens et un psychiatre…Un film où l’image est très belle et où chaque plan ou presque tue. Tour à tour grandiose ou intimiste, Sunshine ravira les aficionados du genre. SHOOT’EM UP Michael Davis Dans le genre film manga d’action avec dialogues à deux balles et scènes clichées, voici le roi du genre ! Shoot’em up. Le film que vous allez adorer regarder et surtout entendre. Ça fait du bien aux neurones, c’est drôle, extrêmement rapide, ça bastonne de partout, ça tire, ça flambe, ça brûle, ça tape et ça fait drôlement du bien. On se bidonne face à ce film dont on pourrait penser qu’il sort tout droit d’un jeu vidéo. En plus, les acteurs campent leurs rôles avec brio. Clive Owen, sublimissime et sexy dans le rôle du défenseur de la veuve et de l’orphelin ; Monica Bellucci en prostituée nourricière, limite femme objet ; et Paul Giamatti en psychopathe est irrésistible. On en veut à un enfant, et Clive, alias Smith, est tombé là, par hasard et, dès lors, il n’en fera qu’à sa tête. Tout part en vrille et on aimerait savoir pourquoi toute la ville veut ce bambin. Le « pop corn movie » par excellence !!! Comme on les aime. BUG William Friedkin Il faut le savoir dès le début, si vous êtes un tant soit peu claustrophobe, Bug n’est pas pour vous, mais alors pas du tout. Ça n’a rien à voir avec un quelconque enfermement et, pourtant, le film est étouffant. C’est un huis clos signé William Friedkin, réalisateur de The Exorcist. Ça vous donne un avant-goût de l’ambiance mi-gore, mi-fascinante de Bug. Ce film c’est l’histoire de la descente aux enfers de deux paumés. Agnès est une serveuse qui vit dans un motel glauque, hantée par le souvenir de son enfant kidnappé quelques années auparavant. Son ex-mari vient de sortir de prison et elle craint son hypothétique retour. Perdue dans ses tourments, elle fait la connaissance de Peter, un SDF mystérieux. Alors que débute leur romance, les deux amants perdus sont pris de démangeaisons. Peter découvre que de minuscules insectes sont en train de s’introduire sous leurs peaux.