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Moallem : Aucun rapport entre le plan de sortie de crise au Liban et la volonté de réussir le prochain sommet arabe

Ce sont quelques mots lourds de sens que le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a tenus hier devant les ambassadeurs occidentaux accrédités à Damas. « La Syrie ne sacrifiera ni ses intérêts ni ses positions pour garantir le succès du sommet arabe », censé se tenir cette année à Damas, a-t-il ainsi affirmé, rappelant que le président syrien, Bachar el-Assad, s’était rendu au sommet de Ryad alors que les relations syro-saoudiennes étaient « loin d’être au beau fixe ». « Le succès du sommet est un objectif pour tous les Arabes », a ajouté le chef de la diplomatie syrienne, « et il n’y a aucun rapport entre ce à quoi sont parvenus les cinq ministres arabes (le plan visant à régler la crise libanaise) et la volonté de réussir le sommet » arabe, a-t-il encore prévenu. De son côté, le ministre syrien de l’Information, Mohsen Bilal, avait, avant-hier mercredi, apporté son soutien à la mission Moussa : « La Syrie contribuera à la réussite de la mission de Amr Moussa pour rapprocher les points de vue entre les parties libanaises, conformément au plan global décidé par les ministres arabes au Caire », avait-il ainsi déclaré. « La Syrie exprime son espoir devant l’action arabe commune qui tente de mettre fin aux souffrances des Libanais ; les efforts arabes déployés en faveur de l’entente nationale sont une occasion réelle pour parvenir à une solution à la crise libanaise qui paralyse les institutions » du pays, avait ajouté le ministre syrien. Les députés français Parallèlement, le député UMP Jean-Luc Reitze, en visite à Damas au sein d’une délégation parlementaire française, a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue hier, que « si l’Europe et la France veulent contribuer à la solution des problèmes de la région, elles doivent considérer que la Syrie est incontournable, de même que la Syrie a besoin de la France si elle veut continuer son développement économique ». Cette visite de plusieurs jours veut « donner un nouveau départ aux relations parlementaires » des deux pays et « approfondir les échanges culturels », a indiqué Gérard Bapt, le président du groupe France-Syrie à l’Assemblée nationale, émettant le souhait que « les évolutions positives en Syrie puissent se poursuivre et s’accélérer ». Relevant que cette venue intervenait « à l’occasion d’un échange polémique entre la France et la Syrie à propos de la question libanaise », il a souhaité « la réussite » du plan élaboré par les chefs de diplomatie de la Ligue arabe pour aider le Liban à sortir de l’impasse. Un plan qui a repris, selon lui, « les axes essentiels de la feuille de route qui avait été discutée auparavant » entre Paris et Damas. Signalons qu’au premier jour de son escale damascène, mercredi, la délégation s’était entretenue avec Bachar el-Assad, puis avec les ministres Moallem et Bilal. « Le président Assad a notamment parlé des relations historiques qui lient la France et le Proche-Orient, ainsi que des responsabilités qui incombent à la France pour comprendre les problèmes de cette région et leur trouver de véritables solutions », écrit l’agence officielle SANA.
Ce sont quelques mots lourds de sens que le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a tenus hier devant les ambassadeurs occidentaux accrédités à Damas. « La Syrie ne sacrifiera ni ses intérêts ni ses positions pour garantir le succès du sommet arabe », censé se tenir cette année à Damas, a-t-il ainsi affirmé, rappelant que le président syrien, Bachar...