Rechercher
Rechercher

Actualités

Le Hezbollah, le CPL, le bloc Berry et le bloc Skaff commentent la médiation arabe Kassem : Nous ne cherchons pas des postes officiels, mais nous voulons vivre dignement dans notre pays...

Les soirées de Achoura sont une occasion pour les cadres du Hezbollah pour adopter des positions politiques en rapport avec la mission Moussa. Hier, le n° 2 du parti, cheikh Naïm Kassem, a rappelé que le Hezbollah ne recherche ni portefeuilles ni positions au sein de l’État. « Nous souhaitons simplement vivre dignement dans notre pays, a déclaré cheikh Kassem, et nous ne permettrons pas d’être placés sous tutelle quelle que soit celle-ci, car nous sommes en mesure de gérer nos affaires. » Selon lui, l’Administration américaine veut détruire l’expérience de la résistance politiquement après avoir échoué à la détruire sur le terrain, mais il a conseillé aux Américains de ne plus se fatiguer car, selon lui, les Libanais ne se laisseront pas faire. De plus, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Magazine, cheikh Kassem a accusé la majorité de refuser « le tiers de garantie » pour garder une mainmise totale sur les décisions politiques du pays. Tout en faisant l’éloge du général Michel Sleimane, il a déclaré que les efforts de l’opposition visent à ne pas le placer dans une situation embarrassante, lorsqu’il sera élu président, et a ajouté que la Syrie n’intervient nullement dans la position de l’opposition. De son côté, le député membre du Bloc de la résistance, Hussein Hajj Hassan, s’est demandé comment les dirigeants arabes pouvaient encore avoir confiance dans les promesses des Américains. Il a aussi estimé que le camp du 14 Mars a toujours fait échouer toutes les tentatives de solution. Il a enfin précisé que l’opposition adoptera une attitude positive vis-à-vis de l’initiative arabe, loin des interprétations que veulent en donner certaines parties. De son côté, le cadre du CPL, Alain Aoun, a déclaré que le CPL n’a pas une approche numérique du dossier gouvernemental, assurant que si la confiance est rétablie entre les deux parties, tous les problèmes en suspens seront résolus. Selon lui, l’initiative arabe a eu le mérite de briser l’immobilisme ambiant, mais elle ne peut aboutir sans un accord des parties libanaises. Quant au député membre du bloc de Berry, Anouar el-Khalil, il a estimé que les premiers contacts de Amr Moussa sont positifs, ajoutant que l’atmosphère générale est encourageante. Même son de cloche chez Assem Araji, député membre du bloc Skaff, qui a précisé que l’essentiel est le rétablissement de la confiance entre les parties libanaises. Enfin, le prédicateur Fathi Yakan a émis le souhait que la visite de Amr Moussa à Beyrouth soit destinée à préserver l’arabité du Liban, à l’heure où le président américain cherche à « sioniser et à américaniser » les Arabes. Selon lui, le conflit entre la majorité et l’opposition ne porte pas sur les parts au sein du gouvernement, mais sur « l’utilisation de ces parts pour affronter ou coopérer avec les projets régionaux »...
Les soirées de Achoura sont une occasion pour les cadres du Hezbollah pour adopter des positions politiques en rapport avec la mission Moussa. Hier, le n° 2 du parti, cheikh Naïm Kassem, a rappelé que le Hezbollah ne recherche ni portefeuilles ni positions au sein de l’État. « Nous souhaitons simplement vivre dignement dans notre pays, a déclaré cheikh Kassem, et nous ne...