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Actualités - CHRONOLOGIE

Iran Le nucléaire iranien reste une cause de « grande inquiétude », affirme Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que le refus de l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium restait « dangereux et une cause de grande inquiétude », dans une tribune à paraître aujourd’hui dans la presse. « Nous ne voulons pas nous faire d’illusions : le refus de l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium contre la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU continue d’être dangereux et une cause de grande inquiétude », écrit la chancelière dans le quotidien allemand Handelsblatt. Elle dénonce en outre « la haine insupportable du président iranien contre Israël », en allusion aux sorties antisémites répétées de Mahmoud Ahmadinejad, qui a notamment affirmé qu’il fallait rayer l’État hébreu de la carte. « Il reste dans l’intérêt vital de l’ensemble de la communauté internationale d’empêcher un Iran doté de l’arme nucléaire – si nécessaire avec une aggravation des sanctions », souligne la chancelière. Et de conclure : « L’importance de cette problématique de la prolifération montre la signification fondamentale que nous devons donner à une politique de désarmement et de contrôle des armes. » Hospitalisation d’un militant des droits de l’homme emprisonné L’activiste des droits de l’homme iranien, Emaddedin Baghi, détenu depuis plus de deux mois, a été hospitalisé après des troubles du système nerveux, a déclaré hier son avocat à l’AFP. « Il s’est effondré deux fois dans sa prison mercredi matin (...) son docteur m’a dit que ces malaises avaient été causés par une importante tension nerveuse », a dit l’avocat Saleh Nikbakht, ajoutant que l’état de santé de M. Baghi était désormais normal. M. Baghi, qui préside le Comité de défense des droits des prisonniers, a été arrêté le 12 octobre. Accusé de « propagande contre le régime », il purge actuellement une peine d’un an de prison. Selon M. Nikbakht, M. Baghi se trouvait encore à l’hôpital hier et a reçu l’autorisation d’y recevoir sa famille. Il a ajouté que son client s’était dit satisfait de la rapide réaction de l’administration d’Evine après ses malaises. La trahison, l’espionnage, le meurtre, l’attaque à main armée, le trafic de drogue, le viol, la pédérastie, l’adultère, la prostitution et l’apostasie sont passibles de la peine capitale en Iran.
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que le refus de l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium restait « dangereux et une cause de grande inquiétude », dans une tribune à paraître aujourd’hui dans la presse. « Nous ne voulons pas nous faire d’illusions : le refus de l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium contre la résolution du Conseil de...