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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

La seule et vraie paix En ce dernier mois de l’année, les cœurs et les esprits sont ébranlés, et le sourire s’estompe, effacé par des soucis qui ne sont point liés à la venue du salut. Festins, réveillons, dindes, sapins, soulier rouge dans la cheminée et père Noël ne représentent guère « notre Noël ». Le seul maître de la fête, c’est bien l’Enfant-Sauveur qui a été éloigné des esprits de nos enfants par ses ennemis connus depuis l’apparition de Son étoile. Ah, comme nous aurions aimé inculquer dans l’âme de notre progéniture la crèche, avec tout ce qu’elle porte en elle d’humilité, de détachement et d’abnégation, gage de la félicité de l’homme et de la société. Avant d’accueillir une nouvelle année, ayons le courage de faire le bilan de l’année écoulée, non seulement sur le plan financier, mais surtout sur le plan moral, en nous posant la question suivante : avons-nous semé le bon grain ou l’ivraie ? Hâtons le pas, nous tous, affamés et assoiffés de paix, pour recevoir Celui qui est la seule et vraie paix. Georgette MÉDAWAR Jamais plus ! Je pleure mes frères tombés au champ d’honneur. Je pleure mes millions de frères, brûlés vifs, ces millions d’arbres anéantis par la cupidité et la bêtise de l’homme. Ces millions de pins parasols, de hêtres, de chênes, de cyprès, de sapins, d’oliviers, d’arbres fruitiers… Ces millions de victimes d’un génocide forestier sans précédent. Ces arbres qui enfonçaient profondément leurs racines dans la terre libanaise, ces arbres qui levaient haut leur âme vers le ciel libanais. Ces arbres qui dressaient leurs branches vers le Dieu tout-puissant, l’implorant de protéger et de sauvegarder le Liban. Ces arbres qui prodiguaient leurs fruits, leur bois et leur ombre, qui filtraient et purifiaient l’air libanais, sans rien attendre en retour. Qui servaient de refuge à des millions d’oiseaux. En quelques secondes, la main de l’homme a assassiné des arbres centenaires, ces arbres qui bravaient et défiaient le temps. Une cigarette mal éteinte ou une main du mal nous a coûté notre patrimoine naturel. Gloire à votre mémoire, arbres de mon pays, ciments de ma patrie ! Néanmoins, en voyant les jeunes Libanais célébrer le jour de l’arbre et planter leur jardin, leur forêt, mon cœur se remplit d’espoir. Non, la nature du Liban ne s’appauvrira pas. Ce sont les générations futures qui prennent conscience de l’importance qu’on doit accorder aux arbres de son pays. Ces générations feront fructifier notre patrimoine naturel et ne le mettront plus jamais en danger. Jacqueline ARAZI NOUJAÏM Professeur au Lycée pilote – Hadeth
La seule et vraie paix

En ce dernier mois de l’année, les cœurs et les esprits sont ébranlés, et le sourire s’estompe, effacé par des soucis qui ne sont point liés à la venue du salut. Festins, réveillons, dindes, sapins, soulier rouge dans la cheminée et père Noël ne représentent guère « notre Noël ». Le seul maître de la fête, c’est bien...