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Nucléaire - Les grandes puissances échouent à trouver un accord sur de nouvelles sanctions Des « divergences tactiques » séparent les Six chargés du dossier iranien

Des « divergences tactiques » séparent toujours les six grandes puissances engagées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien, qui ont échoué jeudi à trouver un accord sur de nouvelles sanctions, a regretté la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. «Nous continuons d’avoir quelques divergences tactiques sur le calendrier et, davantage que cela, pour savoir jusqu’où la résolution devrait aller », a dit Mme Rice lors d’un entretien exclusif accordé à l’AFP. Le groupe des 5+1, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) plus l’Allemagne, « continue de travailler sur une résolution », a assuré la chef de la diplomatie américaine. Elle a assuré que la « double stratégie restait en place », en référence à l’approche américaine donnant à Téhéran le choix entre l’ouverture d’un dialogue élargi, après la suspension de ses activités d’enrichissement, et des sanctions internationales. Le groupe des 5+1 a eu de nouveaux entretiens jeudi au niveau des directeurs politiques de leurs ministères des Affaires étrangères. « Nous travaillons sur nos différends », mais « à un certain moment, nous devrons avoir une réunion au niveau des ministres, comme cela se fait toujours », a dit Mme Rice. Mme Rice a refusé d’entrer dans les détails de cette réunion, mais a indiqué que les représentants des 5+1 avaient tenté de « peaufiner le contenu de la résolution ». Les grandes puissances responsables des discussions avaient rédigé le 11 décembre un projet de résolution prévoyant de nouvelles sanctions, après un entretien par téléphone entre les directeurs politiques de leurs ministères des Affaires étrangères. Mais ensuite, Mme Rice avait déjà constaté des « divergences tactiques avec la Russie en particulier, et dans une certaine mesure avec la Chine, sur le calendrier et la nature de nouvelles sanctions ». Interrogée sur l’attitude de la Chine, pour qui le pétrole et le gaz iraniens sont cruciaux, Mme Rice a répondu que « les Chinois comprennent que l’approvisionnement en pétrole et en gaz ne sera pas très stable si l’Iran est doté de l’arme nucléaire ». « Les Chinois ont des intérêts économiques qui sont différents des intérêts économiques des autres parties », a-t-elle concédé. « Parfois, cela peut être franchement un point d’achoppement », a-t-elle dit. Malgré tout, a-t-elle affirmé, une « bonne résolution » pourra être trouvée. Cette résolution irait moins loin que si les États-Unis agissaient seuls et « probablement moins loin que si les États-Unis et l’Europe agissaient seuls ensemble », mais « l’important est d’avancer sur la résolution », a-t-elle fait remarquer. Par ailleurs, a-t-elle rappelé, il y a « un certain nombre de mesures financières qui peuvent être prises en dehors du Conseil de sécurité et je pense que cela aura un vrai impact ».
Des « divergences tactiques » séparent toujours les six grandes puissances engagées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien, qui ont échoué jeudi à trouver un accord sur de nouvelles sanctions, a regretté la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice.

«Nous continuons d’avoir quelques divergences tactiques sur le calendrier et, davantage que...