Les lecteurs ont voix au chapitre

La libération du centre-ville L’État libanais est trop faible pour libérer son territoire d’une occupation qui porte atteinte à sa souveraineté. La société civile, par contre, a le pouvoir de libérer le centre de la capitale par une action pacifique. Organisons une marche aux chandelles sur la place de l’Étoile. Cette marche aura lieu une fois par semaine. Nous ne chercherons pas à en faire une manifestation massive. Nous n’en ferons pas une épreuve de force. Il suffit qu’elle rappelle à l’ordre un élément frondeur de notre société qui cherche à poursuivre une guerre civile au ralenti. Notre action sera porteuse du message suivant : Ceux qui occupent le centre de la capitale sont les ennemis du Liban au même titre que ceux qui occupent les fermes de Chebaa. Nous invitons le Hezb à prendre conscience de ce point et nous le prions de se repentir en cessant de faire violence au pays tout entier. Ceux qui jouissent de la force physique tombent aisément dans la tentation d’y voir une force morale. La brutalité est une épée à deux tranchants. Elle peut faire, comme elle peut défaire. Joseph CODSI Un an déjà !... Un an déjà que vous nous faites subir la paralysie de ce centre-ville qui a su renaître de ses cendres et que vous avez enterré vivant. Un an déjà que le commerce et l’industrie subissent vos dangereuses initiatives : les tentes. Assez de hargne, de haine, de joutes verbales et de ce vocabulaire indigne d’un politicien chevronné. Assez de menaces (paralysie, sit-in, grèves, révolution... rebelote novembre 2006). Pauvre peuple et pauvre pays à la merci de telles humeurs ! Mona KASSATLY BRIHI