DU MONDE ENTIER

Alcoolisme et troubles du comportement, une association très « sexuelle » Les jeunes alcooliques, lorsqu’ils souffrent de troubles du comportement, ont une vie sexuelle plus que remplie. C’est le moins que l’on puisse dire, puisque avec une moyenne supérieure à… dix partenaires simultanément, ces jeunes adultes battent des records ! Patricia A. Cavazos-Rehg et son équipe, de la Washington University School of Medicine, ont interviewé 601 Américains de 18 à 25 ans souffrant d’une dépendance à l’alcool plus ou moins prononcée. Leur état mental, leur statut familial ainsi que le nombre de leurs partenaires sexuels ont également été relevés. L’objectif était de rechercher un lien entre alcoolisme, troubles du comportement et hyperactivité sexuelle. Le résultat est proprement hallucinant. « Sur ces 601 jeunes, 45 % ont déclaré avoir au moins 10 partenaires sexuels différents, et en simultané », constatent les auteurs. En revanche, ces derniers ne précisent pas le mécanisme qui pousserait à de tels excès les jeunes adultes alcooliques et souffrant de troubles du comportement. Une bouffée en plus… un cheveu en moins ? Fumeurs, attention à la chute ! Car, selon des chercheurs taïwanais, un lien existerait entre le tabagisme et l’alopécie. Le Dr Lin-Hui Su, du Far Eastern Memorial Hospital, et son collègue Tony Hsiu-Hsi Chen, de l’Université nationale de Taïwan, ont suivi 740 hommes de 40 à 91 ans, chauves, ou non. Tous ont été soumis à une batterie de tests très techniques. Les membres de la cohorte ont également rapporté leurs habitudes tabagiques et les éventuels antécédents d’alopécie connus dans leurs familles. Il en ressort « une association statistiquement significative entre l’alopécie et le statut de fumeur du patient », affirment les auteurs. Une association très significative même, puisque avec une consommation quotidienne d’au moins 20 cigarettes, l’homme verrait son risque bondir de 134 % ! Les Drs Su et Chen n’expliquent pas encore les raisons d’un tel sur-risque. Ils avancent néanmoins plusieurs pistes : « Fumer pourrait détruire le follicule pileux, ou encore augmenter la production d’œstrogènes qui pourraient venir contrer les effets des androgènes. » Source : Destination Santé