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Actualités - REPORTAGE

Quand les émigrés reviennent au bercail avec leur culture d’adoption dans les bagages…

Dans cette page bimensuelle sur les émigrés libanais dans le monde, il est normal de parler de ceux qui ont brillé, et continuent de marquer leurs pays d’adoption et leur époque. Mais il n’y a pas que ceux qui restent dans leurs nouveaux pays, il y a aussi ceux qui reviennent à leur pays d’origine, le Liban, en perpétuant la culture dont ils se sont imprégnés ailleurs, renforçant par là les relations culturelles entre les peuples. Il en est ainsi de ces « Brazilibaneses » dont nous parle avec délectation, cette semaine, le chercheur Roberto Khatlab dans la troisième et dernière partie de sa saga brésilienne. Ceux-ci, après leur retour, ont transformé des villages entiers en Brésil miniature ! Un autre Libanais s’est distingué dans une partie différente du monde en travaillant pour la planète, non moins que ça. José Zaghlul a fondé, à Costa Rica, la « Earth University », la première et la seule du genre. Son but principal est d’enseigner les sciences de l’agriculture et de la protection de l’environnement afin de former des leaders qui pourront mettre en place des systèmes de développement adéquats. Portrait d’un écologiste hors pair brossé par notre correspondante à Washington, Irène Mosalli ! La France est non seulement traditionnellement un pays ami du Liban, c’est également là que beaucoup de Libanais ont trouvé une véritable plaque tournante. La communauté libanaise était forte de près d’un demi-million de personnes à la fin des années 80, et c’est dans ce contexte qu’est née l’association RJLiban, notre partenaire dans la rédaction de cette page. Naji Farah, l’un de ses deux membres fondateurs, revient sur cette période et sur toutes les années qui se sont écoulées depuis, au rythme des 150 dîners culturels à thème qui ont été organisés par l’association, avec de nombreux invités de marque, pour finir avec le dernier dîner-débat au cours duquel Camille Busson a signé son livre Essai impertinent sur l’histoire de la Bretagne méridionale, les hommes de Téviec dans l’ombre des Phéniciens, dont on a déjà parlé dans ces colonnes.
Dans cette page bimensuelle sur les émigrés libanais dans le monde, il est normal de parler de ceux qui ont brillé, et continuent de marquer leurs pays d’adoption et leur époque. Mais il n’y a pas que ceux qui restent dans leurs nouveaux pays, il y a aussi ceux qui reviennent à leur pays d’origine, le Liban, en perpétuant la culture dont ils se sont imprégnés ailleurs, renforçant...