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Actualités - CHRONOLOGIE

Correspondance - Le ministre des AE par intérim met l’accent sur l’importance d’une position arabe unifiée « Le Liban n’est pas à Annapolis pour négocier avec qui que ce soit », affirme Mitri WASHINGTON - Irène MOSALLI

À la conférence d’Annapolis, qui réunit les ministres arabes des Affaires étrangères et ceux d’une cinquantaine d’autre pays, le Liban est représenté par une délégation présidée par le ministre des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri, et composée des ambassadeurs du Liban à Washington, Tony Chédid, et auprès des Nations unies, Nawaf Salam. Le Liban participe à cette conférence en sa qualité de membre du comité de suivi de l’initiative arabe de paix. Hier après-midi, les membres de ce comité ont tenu une première réunion. Le ministre Tarek Mitri a expliqué à L’Orient-Le Jour l’importance d’une position arabe unifiée en vue d’une relance du processus de paix qui englobe le droit des Palestiniens à retourner chez eux. « Nous allons défendre plus particulièrement ce point, peut-être avec un accent plus fort que les autres pays arabes, dans la mesure où il y a au Liban un consensus pour rejeter l’implantation des réfugiés palestiniens », a-t-il déclaré Le ministre a fait remarquer que quels que soient les résultats politiques espérés par les Palestiniens, (les attentes ne sont pas très grandes), les Arabes sont là pour les soutenir et exercer des pressions diplomatiques en leur faveur. « Pour nous Libanais, précise-t-il, c’est là aussi l’occasion de rappeler devant 45 pays que nous ne nous trouvons pas ici pour négocier avec qui que ce soit. La conférence d’Annapolis ne porte pas sur des négociations concernant le conflit israélo-arabe. Nous demandons l’application immédiate et intégrale de toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant le Liban, avec toutes leurs composantes : Chebaa, les prisonniers, le survol israélien de notre territoire, les terrains minés. » M. Mitri a mis l’accent sur « la volonté du Liban de réaffirmer avec les pays arabes son attachement aux principes de l’initiative arabe de paix » qui représente à ses yeux « le seul cadre acceptable et viable pour une relance du processus de paix, et d’affirmer les droits nationaux du Liban qui font l’objet d’un consensus ». Il a souligné aussi qu’il n’y a aucun lien direct entre la conférence d’Annapolis et la présidentielle libanaise « qui répond à un impératif constitutionnel et qui ne devrait en aucun cas être tributaire du succès ou de l’échec d’Annapolis ».
À la conférence d’Annapolis, qui réunit les ministres arabes des Affaires étrangères et ceux d’une cinquantaine d’autre pays, le Liban est représenté par une délégation présidée par le ministre des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri, et composée des ambassadeurs du Liban à Washington, Tony Chédid, et auprès des Nations unies, Nawaf Salam.
Le Liban participe à...