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L’Inter ne jure plus que par Ibrahimovic

Depuis le début de la saison, l’Inter ne jure plus que par un homme, Zlatan Ibrahimovic, attaquant aussi génial que décisif, sans lequel le club milanais ne serait ni en tête de la série A ni en bonne position pour accéder aux huitièmes de la Ligue des champions ce soir contre Fenerbahçe. « Un phénomène », résume à propos du Suédois l’entraîneur de l’Inter Roberto Mancini, tandis que son adjoint, l’ex-défenseur Sinisa Mihajlovic, assure qu’il est « impossible à marquer » car « il sait tout faire ». La presse italienne, elle aussi, s’enthousiasme pour « Ibracadabra », à l’image de La Gazzetta dello Sport qui s’extasiait récemment sur « les talonnades, les feintes et les dribbles de Brésilien » d’un « magicien au naturel désarmant ». À 26 ans, le grand (1,92 m) mais très agile international suédois d’origine bosno-croate réalise un début de saison plein : 7 buts en championnat, 4 en Ligue des champions, et une influence considérable sur le jeu des champions d’Italie. Surtout, il semble être en voie de trouver le complément qui faisait défaut à son immense talent : la régularité. Cela n’empêche cependant pas l’intéressé de faire profil bas, et de répéter à l’envi que bien plus que ses propres exploits, c’est « le bien de l’Inter » qui l’intéresse. Au sein d’un vaste effectif qui regorge d’internationaux, l’ancien joueur de l’Ajax et de la Juve est évidemment l’un des rares à être inamovible. S’il fallait pourtant retenir un match pour illustrer son importance, c’est celui contre le CSKA Moscou en C1, le 7 novembre à San Siro. « Devenir le plus fort » Alors que son équipe est menée 2 à 0 (32e), c’est lui qui sonne la charge et permet de revenir à 2 à 1 (34e), signant au passage un but caractéristique d’un attaquant : sur un coup franc qui atterrit au cœur de la surface, il se joue de la mêlée et d’un marquage serré pour marquer de près de l’intérieur du pied. Mais la palette d’Ibrahimovic est large, et, un peu plus tard, c’est encore lui qui régale avec le but du 4 à 2 (75e), une splendide et puissante frappe du droit de 18 mètres. Pour autant, tout « phénomène » qu’il soit déjà, le Suédois peut encore faire mieux. « Je pense qu’il peut arriver à un point où il pourra décider quand marquer et quand faire marquer », prédit ainsi Mancini tandis que Mihajlovic estime que s’il devient parfaitement régulier, « il a toutes les cartes en mains pour devenir le plus fort » et gagner « plus d’un Ballon d’or ». Pour l’Inter, cela ne fait donc aucun doute, « Ibra » est un joyau. « Depuis un certain temps déjà, il n’a pas de rival », assure Massimo Moratti, le patron de club, tandis que le directeur général Ernesto Paolillo décrit un talent « extraordinaire, fantastique et monstrueux, qui fait aimer le football rien qu’en le regardant jouer ». Un joyau qui n’a pas de prix, à tel point que selon La Gazzetta dello Sport, le club lombard serait prêt à prolonger son contrat jusqu’en 2012 pour un montant estimé à 11 M EUR nets par an, faisant de lui le joueur le mieux payé de la planète !
Depuis le début de la saison, l’Inter ne jure plus que par un homme, Zlatan Ibrahimovic, attaquant aussi génial que décisif, sans lequel le club milanais ne serait ni en tête de la série A ni en bonne position pour accéder aux huitièmes de la Ligue des champions ce soir contre Fenerbahçe.
« Un phénomène », résume à propos du Suédois l’entraîneur de l’Inter...