L’opposant syrien Anouar Bounni, qui purge une peine de cinq ans de prison, a comparu mercredi devant un tribunal militaire pour diffamation à l’égard du ministère du Travail et des Affaires sociales après la découverte dans sa cellule de documents, a déclaré hier son avocat. « Anouar Bounni a rejeté mercredi devant le tribunal militaire les accusations de diffamation du ministère du Travail et des Affaires sociales dont il fait l’objet », a déclaré à l’AFP Me Khalil Maatouk. La séance a été reportée au 22 novembre. Me Maatouk a évoqué une affaire « étrange », affirmant que les documents retrouvés dans la cellule étaient une « copie du mémorandum qu’il (Anouar Bounni) avait déjà présenté le 16 décembre 2006 au tribunal, et dans lequel il avait formulé sa propre défense en réponse à la plainte déposée par le ministère du Travail et des Affaires sociales ». Dans la lettre, M. Bounni avait accusé le ministère de n’avoir accordé aucun permis aux organisations des droits de l’homme et de couvrir des exactions commises dans la prison centrale de Damas. M. Bounni, 48 ans, avait été incarcéré le 17 mai 2006 avec neuf autres opposants, après avoir signé la « Déclaration Beyrouth-Damas » appelant à une réforme radicale des relations libano-syriennes.
L’opposant syrien Anouar Bounni, qui purge une peine de cinq ans de prison, a comparu mercredi devant un tribunal militaire pour diffamation à l’égard du ministère du Travail et des Affaires sociales après la découverte dans sa cellule de documents, a déclaré hier son avocat. « Anouar Bounni a rejeté mercredi devant le tribunal militaire les accusations de diffamation du ministère...
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