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Gasquet, saison finie, saison bénie

Richard Gasquet a encaissé hier face à David Ferrer la plus lourde défaite depuis son arrivée sur le circuit, synonyme d’élimination du Masters de Shanghai, mais retient surtout qu’elle vient à la conclusion de sa plus belle année. « C’est dommage de finir comme ça, mais ça aura été une grande saison », a résumé le n° 1 français après une défaite trop lourde (6-1, 6-1) pour qu’il en soit réellement touché face à l’incontestable homme fort du tournoi. Sortant invaincu du groupe or, Ferrer a également qualifié son compatriote Rafael Nadal qui, même vainqueur de Novak Djokovic dans l’après-midi (6-4, 6-4), aurait pu rater la marche des demi-finales en cas de victoire de Gasquet. « Il est, avec Nalbandian, le joueur le plus difficile à contrer. Je préfère largement affronter Federer ou Nadal », a déclaré Gasquet, très décontracté face aux questions parfois loufoques des journalistes chinois. « Mais j’en ai pas de copine ! » « Mais j’en ai pas de copine ! » s’est-il amusé, interrogé sur son intention de visiter la ville avec sa douce et son oncle, lui aussi totalement absent de Shanghai. « Mais je vais peut-être trouver mon âme sœur ici, a-t-il ajouté, j’ai pris 6-1, 6-1, j’aurais besoin d’être consolé ce soir. » Sur un ton plus sérieux mais toujours badin, il a rapidement évacué la défaite pour tirer un bilan positif de son année et du Masters, où il a remporté un match, contre Djokovic, et accroché Nadal. « Déjà avoir joué ces trois matches constitue une très belle expérience, j’ai beaucoup appris cette saison. Je joue bien mieux qu’il y a un an, j’ai vraiment beaucoup progressé. Aujourd’hui, je joue au niveau des dix premiers. » Classé 18e en janvier, Gasquet termine l’année dix rangs plus haut après avoir brisé plusieurs tabous, dépassant notamment pour la première fois les huitièmes de finale en grand chelem en se hissant dans le dernier carré à Wimbledon. « Aller plus haut » « Cela restera le moment le plus fort de l’année », a souligné le Biterrois. Son entraîneur Eric Deblicker estime que son parcours sur le gazon londonien a illustré les progrès de Gasquet sur le plan de l’attitude. « S’il fallait retenir une satisfaction, ce serait au niveau de l’attitude, a jugé Deblicker. Cette année, lorsqu’on l’a attendu au tournant, que ce soit après Roland-Garros, après l’US Open ou à Bercy, il a répondu présent. » Reste maintenant, selon Gasquet, à « franchir un nouveau cap pour rentrer dans les cinq » et se rapprocher d’une victoire en grand chelem. « J’avais dit que Richard allait arriver à maturité à 22, 23 ans. Là il en a 21 avec encore une grosse marge de progression. Non seulement il est dans les temps, mais il est demandeur de progrès. » « Je ne veux pas m’arrêter là, confirme Gasquet. J’ai une grosse envie pour l’année prochaine. Je n’ai même pas envie de prendre beaucoup de vacances, je suis très heureux sur le circuit, j’ai envie d’aller plus haut. » « Je sais où sont mes faiblesses et il faudra compter sur moi pour les travailler à 200 %, a-t-il conclu. Je pense ne pas être loin... même si aujourd’hui on ne peut pas dire que j’étais très près. »
Richard Gasquet a encaissé hier face à David Ferrer la plus lourde défaite depuis son arrivée sur le circuit, synonyme d’élimination du Masters de Shanghai, mais retient surtout qu’elle vient à la conclusion de sa plus belle année.
« C’est dommage de finir comme ça, mais ça aura été une grande saison », a résumé le n° 1 français après une défaite trop lourde (6-1,...