Rechercher
Rechercher

Actualités

Démonstration aérienne hier à l’aéroport de Beyrouth Le Bell 407 ou la voiture de sport volante

Il décolle, plane, dessine un demi-cercle, remonte, effectue un vol stationnaire, descend, monte vers le ciel et dessine un autre demi-cercle. Hier, à l’Aéroport international Rafic Hariri, l’entreprise Bardawil Aviation, représentante des hélicoptères Bell au Liban, en Jordanie et en Irak, a organisé une démonstration destinée à l’armée libanaise et aux FSI. Élégant, fin et élancé, le Bell 407 – hélicoptère de fabrication américaine – est une voiture de sport volante. Il est sûr, stable, facile à manier et, pour un hélicoptère, il ne fait pas trop de bruit. Sur l’un des tarmacs de l’aéroport de Beyrouth, parmi les avions de petites capacités et les hélicoptères militaires, il avait l’air d’une libellule raffinée et stylisée. Pas très bruyant, ses passagers peuvent communiquer sans avoir besoin de porter les casques. Le Bell 407, qui peut être utilisé pour le transport confortable et chic des personnalités, peut aussi être à la base de sensations fortes, comparables à des décollages répétés et rapides d’avion de ligne, ou encore au parcours d’un wagon d’une montagne russe. Hier, à Beyrouth, pour les passagers du vol de démonstration, la mer a basculé à plusieurs reprises, les petites pistes situées à proximité du bâtiment de l’Aviation civile avaient pris diverses directions et les passagers de l’élégante et performante libellule ont eu maintes fois la belle sensation de toucher le ciel. Lors de la présentation, Bill Maddox, directeur exécutif, a indiqué que « la maniabilité du Bell 407 comparable à une voiture de sport, sa capacité de vol stationnaire à des températures tude, et son autorité de contrôle rotor, le tout, conjugué à un fuselage et à de grands panneaux en composite, assure robustesse et facilité d’entretien ». Il a aussi noté que « le Bell 407 offre une performance supérieure avec la meilleure vitesse, la meilleure charge utile et la meilleure autonomie de sa catégorie ». Il a également précisé que cet hélicoptère peut effectuer un vol de 30 minutes sans de l’huile dans le moteur. Il a la capacité de voler durant 3 heures sans recharger le réservoir. Il peut également rester durant quatre heures à effectuer un vol stationnaire. Il a aussi souligné que cet hélicoptère est utilisé aux États-Unis par le FBI et la police. De son côté, Philip Bardawil, directeur au sein de la compagnie qui porte son nom, a indiqué à L’Orient-Le Jour que « le Bell 407 peut être utilisé dans plusieurs cas de figure, notamment le transport des personnalités, le service médical, le transport de troupe, l’extinction des incendies, les attaques au sol… ». L’hélicoptère a une capacité de six personnes, avec le pilote. Hier, un nombre d’officiers de l’armée et des FSI étaient présents pour le vol de démonstration. Parmi eux le commandant des forces aériennes, le général Nohad Zabiane. Dans un bref entretien avec L’Orient-Le Jour, il a indiqué que « l’armée dispose notamment de 23 hélicoptères Bell UH1 (appelé aussi Huey), 9 Gazelle, et 4 Robinson qui sont utilisés exclusivement pour l’entraînement des troupes », notant que « l’armée manque surtout d’avions de chasse ». Interrogé sur les bombardements aériens de Nahr el-Bared, il a indiqué que « ce sont des avions Bell qui ont transporté les bombes pesant 200 et 400 kilogrammes larguées au cours des deux dernières semaines de combats ». « Dans ce cadre, un travail technique a été effectué par les ingénieurs de l’armée qui ont travaillé sur la modification des hélicoptères, utilisant notamment des pièces disponibles sur les chasseurs Hawker Hunter », a-t-il dit. « Durant la guerre de Nahr el-Bared, nous avons travaillé très rapidement. En quelques jours, les hélicoptères étaient prêts pour le largage des bombes. Maintenant, s’il faut le faire, le travail nous prendra six mois », a-t-il conclu en souriant. Le Bell UH1 a été créé en 1956, quant au Hawker Hunter, il a été utilisé pour la première fois en 1951. Le Bell 407 coûte deux millions deux cents mille dollars. Patricia KHODER
Il décolle, plane, dessine un demi-cercle, remonte, effectue un vol stationnaire, descend, monte vers le ciel et dessine un autre demi-cercle. Hier, à l’Aéroport international Rafic Hariri, l’entreprise Bardawil Aviation, représentante des hélicoptères Bell au Liban, en Jordanie et en Irak, a organisé une démonstration destinée à l’armée libanaise et aux FSI.
Élégant, fin et...