Lorsque vous êtes en présence d’un enfant bègue : À faire – donner la priorité à la communication ; – accorder une attention quotidienne sans partage à l’enfant et à ce qu’il dit avec des mots, mais surtout en maintenant un contact visuel et en restant détendu ; – parler lentement et simplement ; – baisser temporairement le niveau des mesures éducatives (apprentissages, hygiène, ordre, politesse…) ; – essayer de baisser la pression du temps (rythme quotidien trop chargé) ; – veiller à vos réactions lorsqu’il/elle bégaie ; – proposer le mot sans anticiper ou deviner ce que l’enfant veut dire ; – terminer sa phrase s’il/elle ne peut pas le faire ; – lui proposer d’agir au lieu de parler ; – verbaliser ce que l’enfant vit ; – poser des questions, proposer des réponses. À éviter – les reproches et les moqueries ; – les appels à la volonté ; – les conseils (calme-toi, respire, parle moins vite, prépare ta phrase…) ; – la fausse indifférence, en faisant comme si le bégaiement n’était pas grave ou n’existait pas. Il ne faut pas nier la souffrance de l’enfant ; – d’intervenir à chaque instant, à chaque blocage ; – de ralentir artificiellement la parole ; – de le faire répéter quand il déforme un mot ; – de le presser. Pour stimuler le langage de votre enfant, veillez à lui raconter des histoires tous les jours en le faisant participer au conte, comme à structurer son récit en lui posant des questions comme qui ? quoi ? où ? qu’est-ce qu’il a dit ? quand ?...