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Actualités - CHRONOLOGIE

Projet - En partenariat avec le sultanat d’Oman Création d’un Dar al-Sakafa wal Founoun au centre-ville

Rencontre culturelle au Grand Sérail pour présenter le projet de « Dar al-Sakafa » en partenariat avec le sultanat d’Oman. C’est le ministre de la Culture, Tarek Mitri, entouré de l’ambassadeur d’Oman Mohammad bin Khalil al-Jarmi et du Dr Georges Zouein chargé de concevoir le projet, qui devait présenter cette nouveauté culturelle. Ils ont été rejoints plus tard par le Premier ministre Fouad Siniora qui devait participer au débat. Côté auditoire, les invités à cette rencontre, un aéropage de personnalités du monde de la culture et de l’art (théâtre, musique, art plastique, cinéma, organisateurs de festivals internationaux et locaux) ainsi que de nombreux intellectuels et des journalistes. Premier à prendre la parole, le ministre Mitri a expliqué le projet baptisé Dar al-Sakafa wal Founoun qui est financé par le sultanat d’Oman. Pour le ministre, il s’agissait d’une part d’échanger des idées avec ces spécialistes de tout bord, et de l’autre d’enregistrer leurs propositions destinées à enrichir le projet. L’auditoire était, en effet, impatient de prendre la parole tant la culture, hélas, au pays du Cèdre, est reléguée à un statut peu enviable… Avant d’aller plus loin, une présentation du projet s’impose. « Il s’agit de la création d’un centre libano-omanais, devait dire le ministre Mitri, érigé dans le périmètre de Solidere, situé au sud-ouest de la place Riad el-Solh, au centre-ville, lieu de rencontre de tous les Libanais. S’étalant sur une superficie de 3 800 m2, Dar al-Sakafa proposera des activités culturelles destinées à différents publics tout au long de l’année. Pour cela, il accueillera artistes et créateurs de tous crins. » Quid de la gestion de cet espace ? Et les idées fusent de partout, chacun ayant sa conception de la chose. Chacun souffrant d’une lacune sérieuse dans le domaine de son art et qu’il aimerait voir comblée. Les idées ont été lancées d’une manière désordonnée, il faut l’avouer, et pas souvent avec pertinence. Mais il semble que d’un commun accord, toutes les personnes présentes rêvent, et c’est légitime, de salles de concert, de théâtre, d’expositions, de projections… De vieilles doléances qui n’ont jamais abouti et qu’on réveille brusquement comme d’un songe inachevé. À son arrivée, Fouad Siniora devait dire toute sa joie d’être là : « Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de me retrouver parmi vous, a-t-il dit. Le Liban ne se réduit pas seulement à quelques restaurants et soirées mondaines. C’est pourquoi nous devons songer à achever ce rêve de reconstruction du pays et lui redonner son rôle culturel de première importance dans la région. » Signora a évoqué les contacts effectués avec plus d’un pays arabe ami qui ont soutenu les projets culturels au Liban. La restauration de la Bibliothèque nationale financée par le Qatar n’étant qu’un exemple. Malgré la bonne volonté des responsables pour rassurer l’auditoire, la conception de ce Dar al-Sakafa n’a encore rien de concret et de précis. Un projet qui reste nébuleux aussi bien sur le plan physique, architectural que dans la gestion de l’espace ou même la programmation de ses activités. Pour assumer le rôle d’une « Nahda » (renaissance), évoquée par le Premier ministre, on devra sans nul doute attendre la suite, et surtout la concrétisation sérieuse et structurée d’un tel projet. Les idées-force évoquées par les intellectuels, cinéastes, artistes, concepteurs de festivals, musiciens et autres invités auront mis l’accent sur les besoins imminents dans la vie culturelle de ce pays, à commencer par une véritable politique culturelle à tous les niveaux. Ce sera probablement l’étape la plus dure qui, une fois achevée, constituera la pierre angulaire d’une véritable action culturelle. Hier, ce n’était là, semble-t-il, qu’une première rencontre synonyme du premier jalon d’un long parcours afin de lancer l’idée de ce projet. Une idée appelée à faire son chemin dans les esprits des uns et des autres pour mûrir et nourrir une meilleure éducation culturelle. D’autres rencontres sont donc prévues et seront annoncées en temps opportun.
Rencontre culturelle au Grand Sérail pour présenter le projet de « Dar al-Sakafa » en partenariat avec le sultanat d’Oman. C’est le ministre de la Culture, Tarek Mitri, entouré de l’ambassadeur d’Oman Mohammad bin Khalil al-Jarmi et du Dr Georges Zouein chargé de concevoir le projet, qui devait présenter cette nouveauté culturelle. Ils ont été rejoints plus tard par...