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Plus de deux jours d’attente pour les camions de l’UE vers la Russie

En Estonie, en Lettonie et en Finlande, les poids lourds qui veulent entrer en Russie attendent plus de deux jours à la frontière : une question mineure à l’échelle des divergences entre Européens et Russes, mais un des rares problèmes concrets qu’ils semblent prêts à résorber. Jeudi, au passage de Narva, dans le nord de l’Estonie, le temps d’attente était évalué à 52 heures, 200 camions se trouvaient dans la queue. En Finlande, au poste-frontière de Vaalimaa (Sud-Est), sur l’axe Helsinki/Saint-Pétersbourg, les camions étaient immobilisés sur près de 50 kilomètres ces derniers jours, soit un temps d’attente d’environ 48 heures. En Finlande comme en Lettonie, la situation s’est nettement détériorée ces derniers mois. En Lettonie, l’été dernier, il y a eu jusqu’à 1 700 camions en attente au principal poste de passage de Terehova. Le nombre moyen des camions à le franchir quotidiennement est de 400 à 440. Les autorités finlandaises craignent que les files d’attente n’atteignent un record de 100 km au cours de l’hiver. La Finlande impute l’engorgement aux dysfonctionnements de l’administration russe (gardes-frontières et douanes). « Les douanes russes ne sont pas organisées aussi efficacement qu’elles pourraient l’être », a affirmé un haut fonctionnaire estonien. Les autorités estoniennes soulignent que ces derniers mois, les autorités russes ont été plus pointilleuses que par le passé, ce qui ralentit le flot d’admission vers la Russie.
En Estonie, en Lettonie et en Finlande, les poids lourds qui veulent entrer en Russie attendent plus de deux jours à la frontière : une question mineure à l’échelle des divergences entre Européens et Russes, mais un des rares problèmes concrets qu’ils semblent prêts à résorber. Jeudi, au passage de Narva, dans le nord de l’Estonie, le temps d’attente était évalué à...