Actualités - CHRONOLOGIE
Geagea appelle les jeunes à substituer aux armes et à l’entraînement un appui sans équivoque à l’État
le 06 octobre 2007 à 00h00
Le chef du parti des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a indiqué hier qu’il était « triste » d’apprendre que certaines parties sont en train d’avoir recours aux armes, affirmant « avoir pensé que cette période était désormais révolue ». « Les Forces libanaises et tous les pôles de l’Alliance du 14 Mars ne sont absolument pas concernés par ces opérations et leur impact », a ainsi déclaré M. Geagea, avant de souligner qu’il n’y avait « aucune intention de causer des problèmes ou une confrontation entre le Courant patriotique libre (CPL) et les FL ». Pour le chef des FL, « les opérations d’entraînement et d’armement et tout ce qui s’ensuit sont du ressort de l’État et ne nous regardent pas ». De toute évidence, a souligné M. Geagea, « l’État semble commencer à remplir quelques-uns de ses devoirs », rappelant qu’il vaut mieux « prévenir que guérir ».
Dans ce cadre, le chef des FL a rappelé son engagement à intégrer la vie politique « qui est plus efficace et plus utile que l’armement, contrairement à ce que pensent certains. Ce ne sont pas les armes qui tranchent, mais bien la politique ». C’est dans ce contexte que M. Geagea a appelé « tous les jeunes Libanais » à substituer les armes et l’entraînement par un appui sans équivoque à l’État, pour qu’à terme, l’État soit « responsable de la sécurité du citoyen ». « La paix civile est pour nous sacrée », a ajouté M. Geagea, qui s’est aussi dit surpris de la manière avec laquelle certaines parties gèrent l’échéance présidentielle, à l’instar de certains qui « descendent dans la rue avec des armes afin de préparer le chaos ».
Évoquant par ailleurs le débat sur le quorum nécessaire pour la présidentielle, M. Geagea a déclaré que la seule instance habilitée à expliquer la Constitution est le Parlement. M. Geagea a mis l’accent sur la nécessité de s’attacher « au jeu démocratique, quels que soient les résultats des courses ». Il a appelé, dans ce cadre, les instances judiciaires et sécuritaires à « prendre les mesures nécessaires pour éviter au pays toute faille sécuritaire ou pouvant mettre en péril la paix civile ».
S’attardant sur le dossier de la présidentielle, il a affirmé qu’il préconisait l’entente, et non pas simplement le compromis, mais toujours dans le cadre des constantes de la révolution du Cèdre. En cas d’absence de consensus, « nous irons élire un président avec ceux qui assisteront à la séance électorale », en prenant toutefois en compte le quorum constitutionnel.
Le chef du parti des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a indiqué hier qu’il était « triste » d’apprendre que certaines parties sont en train d’avoir recours aux armes, affirmant « avoir pensé que cette période était désormais révolue ». « Les Forces libanaises et tous les pôles de l’Alliance du 14 Mars ne sont absolument pas concernés par ces opérations et leur impact...
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