L’ambassadeur Feltman et le général Rifi signent un accord de coopération d’un montant de 60 millions de dollars Importante aide américaine aux FSI en équipements et en formation pour combattre le terrorisme et maintenir la sécurité

L’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, et le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi ont signé hier un accord pour un important programme d’assistance américaine d’un montant de 60 millions de dollars. Ce programme vise à équiper les FSI en véhicules et matériel, et à renforcer les capacités des éléments humains. Au cours des trois prochaines années, les cadres des FSI recevront des formations dans les méthodes d’investigation pour combattre le terrorisme et se familiariser avec de nouvelles méthodes de maintien de la paix et de la sécurité au Liban. À l’issue de la signature de l’accord, qu’il a qualifié de « preuve du soutien et de l’engagement américains envers le Liban et son peuple », l’ambassadeur Feltman a précisé qu’au cours des deux dernières années, les États-Unis ont accordé une assistance de 321 millions de dollars aux forces armées libanaises, et se sont engagés « à soutenir et renforcer les institutions libanaises ». Il a ajouté qu’« une armée forte doit être appuyée par des forces de police, comme les FSI, qui soient bien équipées et bien entraînées ». Il a aussi affirmé l’engagement des États-Unis envers les FSI pour que celles-ci deviennent « une police moderne opérant dans une société démocratique, capable de relever les défis auxquels elle doit faire face ». À son tour, le directeur général des FSI, après avoir remercié l’ambassadeur Feltman pour le don accordé par son gouvernement, a évoqué les défis que doivent relever les FSI, « pour acquérir le niveau des standards internationaux et lutter contre le terrorisme, dans le respect des droits de l’homme ». « La contribution américaine permettra aux FSI de moderniser leurs méthodes de travail et d’améliorer leur image », a-t-il précisé à ce propos. Et d’ajouter que « la lutte contre le terrorisme est d’abord un service rendu au Liban, avant d’être un service rendu aux pays proches et lointains, car le terrorisme n’a pas de frontières ». Observant que les FSI, après avoir relevé de nombreux défis, doivent encore relever le défi majeur du terrorisme, le général Rifi s’est engagé « à défendre la cause libanaise et à défendre le pays, en bonne coordination avec l’armée libanaise ». Il a de plus dénoncé les rumeurs qui tentent de discréditer les deux institutions et affirmé « son refus absolu d’assister en tant que faux témoin aux tentatives de certains de mener le pays à la guerre civile ».